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Том 8. 24 мая 1967
29.09.2024, 18:36

1967.05.24

 

Hier, quelqu'un m'a écrit pour me dire:

«Après tout, qu'est-ce que le Divin?»

J'ai répondu.

Je lui ai dit que, pour l’aider, je donnais une réponse, mais qu'il pourrait y en avoir une centaine, qui seraient toutes aussi bonnes les unes que les autres:

«Le Divin se vit, mais ne peut se définir...

Et là, j'ai ajouté: «Mais enfin, comme tu me poses la question, je te réponds.»

«Le Divin est un absolu de perfection, source éternelle de tout ce qui existe, dont nous devenons conscients progressivement, tout en l’étant de toute éternité.»

Une fois, Amrita me disait aussi que c'était pour lui quelque chose de simplement impensable. Alors je lui ai répondu: «Non! cela n'aide pas comme cela. Vous n'avez qu'à penser que le Divin est tout (au maximum, n'est-ce pas), tout ce que nous voulons devenir dans notre aspiration la plus haute, la plus éclairée. Tout ce que nous voulons devenir, c'est cela le Divin.» Il était si content! il m'a dit: «Oh! comme cela, ça devient facile!»

Mais quand on regarde – que l’on regarde en sortant de l’activité mentale, que l’on regarde l’expérience que l’on a – et que l’on se dit: «Comment dire cela? Comment expliquer cela?»... Ce qui est le plus proche, le plus accessible, c'est ceci: dans ce «quelque chose» que nous aspirons à devenir, nous mettons instinctivement, spontanément, tout ce que nous voulons qui soit, tout ce que nous concevons de plus merveilleux, tout ce qui est l’objet d'une aspiration intense (et ignorante), tout cela. Et avec tout cela, on approche de «quelque chose» et... Au fond, ce n'est pas par la pensée qu'on a le contact; on a le contact par quelque chose d'IDENTIQUE dans l’être, qui s'éveille par l’intensité de l’aspiration. Et alors, pour soi-même, dès que l’on a obtenu ce contact – cette fusion –, ne serait-ce qu'une seconde, il n'y a plus besoin d'expliquer: c'est quelque chose qui s'impose d'une façon absolue et qui est en dehors, et au-delà, de toute explication.

Mais pour y aller, chacun y met tout ce qui le conduit le plus facilement.

Et quand on a l’expérience, au moment de cette fusion, de cette jonction, il est évident pour la conscience que c'est seul l’identique qui peut connaître l’identique, et que, par conséquent, c'est la preuve que C'est là (Mère désigne le centre du cœur). C'est une preuve que C'est là. Et par l’effort de l’aspiration, Ça s'éveille.

Quand j'ai reçu la question, c'était tout à fait comme si cette personne me disait: «Oui-oui, tout cela est très bien, mais après tout qu'est-ce que c'est que le Divin!» Alors j'ai lu sa lettre, il y a eu cela, ce silence total, de tout, et comme UN seul regard – un seul regard rassemblant tout – et qui veut voir... Je suis restée comme cela à regarder jusqu'à ce que les mots soient venus, alors j'ai écrit: «Voilà UNE réponse.» – Il pourrait y en avoir une centaine... qui seraient toutes aussi bonnes.

Et en même temps, quand il y a eu ce regard vers le «quelque chose» qu'il fallait définir, il y avait un grand silence partout et une grande aspiration (geste comme une flamme qui monte), et toutes les formes que cette aspiration a prises. C'était très intéressant... l’histoire de l’aspiration de la terre... vers l’Inconnu merveilleux que l’on veut devenir.

Et chacun – chacun qui était destiné à faire la jonction –, dans sa simplicité croit que le pont qu'il a suivi est le seul pont. Résultat: religions, philosophies, dogmes, credo – bataille.

Et vu d'ensemble, c'est très intéressant, très charmant, avec un Sourire qui regarde, oh! ce Sourire... qui regarde. Ce Sourire, c'est comme s'il disait: «Vous en faites des complications! et ce serait si simple.»

Pour l’exprimer d'une façon littéraire, on pourrait dire: «Tant de complications pour une chose si simple: être soi-même.»

(silence)

Et toi, que penses-tu que c'est, le Divin?

Je ne sais pas, c'est un genre de question que je ne me pose jamais.

Moi non plus! Je ne me suis jamais posé la question. Parce que, spontanément, dès qu'il y a eu un besoin de savoir, il y a eu une réponse. Et une réponse, pas avec des mots que l’on discute, une réponse... un quelque chose comme cela: une vibration. C'est une chose qui est presque constante maintenant.

Naturellement, les hommes font des difficultés (je crois qu'ils doivent les aimer beaucoup parce que...), pour tout, pour la moindre chose, il y a toujours un monde de difficultés. Alors on passe son temps à dire: «Quiet-quiet-quiet – soyez tranquilles.» Et le corps lui-même vit dans les difficultés (il semble les aimer aussi!), mais tout d'un coup, les cellules chantent leur OM... spontanément. Et alors c'est comme une joie d'enfant dans toutes ces cellules, qui disent (Mère prend un ton émerveillé): «Ah! oui, on peut faire cela? On a le droit de faire cela!» C'est touchant.

Et le résultat est imédiat: c'est cette grande Vibration, paisible, toute-puissante.

Mais moi, si je n'étais pas sous la pression constante de toutes les volontés de l’entourage, je dirais: «Pourquoi voulez-vous savoir ce que c'est que le Divin? Qu'est-ce que cela peut vous faire! – Il n'y a qu'à le devenir!». Mais ils ne comprennent pas la plaisanterie.

– Je veux savoir ce que c'est que le Divin.

– Mais non! tout à fait inutile.

– Ah!

Ils vous répondent d'un air scandalisé: «Ah! ce n'est pas intéressant??»

– Tu n'as pas besoin de le savoir: il faut le devenir.

Pour eux, je veux dire l’immense majorité intellectuelle, ils ne conçoivent pas que l’on puisse faire ou être quelque chose sans savoir ce que c'est.

Cela aussi, on pourrait le dire, si l’on aimait la plaisanterie: «C'est quand on ne le sait pas, que l’on est le plus Divin.»

 

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Категория: Том 8 аудио | Добавил: Irik
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