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13.04.2023, 19:20 | |
1966.06.08
(À la suite d'un ancien Entretien, du 19 avril 1951, où Mère disait: «On fait comme une chasse intérieure, on va à la chasse des petits coins noirs... On offre la difficulté, en soi-même ou dans les autres, quel que soit le siège de sa manifestation, à la Conscience divine en lui demandant de la transformer.») Justement, c'est ce que j'ai fait depuis deux jours! Depuis deux jours, j'ai passé tout mon temps à voir toute ce... oh! une accumulation de tas de petites choses sordides, et que l’on vit constamment, des toutes petites choses sordides. Et alors, il n'y a qu'un moyen – il n'y a qu'un moyen, toujours le même: offrir. C'est presque comme si cette Suprême Conscience vous mettait en contact avec des choses tout à fait oubliées qui appartiennent au passé – qui sont même, ou qui étaient, qui semblaient complètement effacées, avec lesquelles on n'avait plus de contact –, toutes sortes de petites circonstances, mais alors vues dans la nouvelle conscience, à leur vraie place, et qui font un ensemble si pauvre, si misérable, si mesquin, si sordide, de toute la vie, la vie humaine générale. Et alors, c'est une joie lumineuse de l’offrande de tout cela pour la transformation, pour la transfiguration. Maintenant, c'est devenu le mouvement même de la conscience cellulaire. Toutes les faiblesses, toutes les réponses aux suggestions adverses (je veux dire: les toutes petites choses de chaque minute, dans les cellules), ça vient quelquefois en vagues, au point que le corps a l’impression qu'il va défaillir devant cet assaut, et puis... c'est une lumière si chaude, si profonde, si douce, si puissante, qui remet tout en ordre, en place, qui ouvre le chemin vers la transformation. Ces périodes-là sont des périodes très difficiles de la vie corporelle; on a l’impression qu'il n'y a plus qu'une chose qui décide: c'est la suprême Volonté. Il n'y a plus aucun support – aucun support, depuis le support de l’habitude jusqu'au support de la connaissance et au support de la volonté, tous les supports ont disparu: il n'y a que le Suprême. (silence) l’aspiration dans la conscience cellulaire à la sincérité parfaite de la consécration. Et l’expérience vécue – vécue intensément – que c'est seulement cette sincérité absolue de la consécration qui permet l’existence. La moindre prétention est une alliance avec les forces de dissolution et de mort. Alors, c'est comme un chant des cellules – mais qui ne doivent même pas avoir l’insincérité de se regarder faire –, le chant des cellules: «Ta Volonté, Seigneur, Ta Volonté...» Et l’immense habitude de dépendre de la volonté des autres, de la conscience des autres, des réactions des autres (des autres et de toutes les choses), cette espèce de comédie universelle que tous jouent à tous et que tout joue à tout, doit être remplacée par une sincérité spontanée, absolue, de la consécration. Il est évident que cette perfection de la sincérité n'est possible que dans la partie la plus matérielle de la conscience. C'est là que l’on peut arriver à être, à exister, à faire, sans se regarder être, sans se regarder exister, sans se regarder faire, avec une sincérité absolue.
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Категория: Том 7 аудио | | |
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