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23.04.2023, 11:14 | |
1966.06.25
Ce matin vers cinq heures, tu es venu me dire des tas de choses. Ah! oui! Tu dormais? Oui, sûrement. Moi, j'étais éveillée, je faisais ma marche – ma marche-japa. Tu es venu me parler, tu es venu même me demander (riant): «Est-ce que tu as vu Sri Aurobindo cette nuit?» Alors je t'ai dit toutes sortes de choses, mais je t'ai dit aussi: «Non, je n'aurai rien à te raconter ce matin!» Et puis voilà, je te raconte tout. Pas de choses sensationnelles la nuit. C'était une nuit de grand repos. Alors, voilà ce que j'ai à te raconter, c'est tout. Mais c'était amusant, et j'ai dit: «Ah! tu es conscient comme ça, tu viens me parler.» Et puis tu n'étais pas conscient! C'est-à-dire que ça (l’être extérieur du disciple) n'est pas conscient, l’autre était conscient: tu es venu me parler. Je ne suis pas conscient du tout. C'est curieux. Quelquefois, suivant les activités que l’on a eues, le genre de vie que l’on a mené, il y a des parties intermédiaires (Mère dessine une petite bande) qui sont restées non développées, alors elles font comme un matelas: la conscience ne passe pas. Moi, j'en avais un comme cela; seulement dès que j'ai rencontré Théon, il me l’a dit. Il m'a dit: «Votre... (Mère cherche) sous-degré nerveux (je crois), entre le vital et le physique, n'est pas développé.» Il y a un matelas, la conscience ne passe pas. Alors, pendant six mois ou dix mois, j'ai bien travaillé pour le développer – aucun résultat. Puis je suis partie (je te l’ai peut-être déjà raconté), je suis partie à la campagne et un jour, je me suis couchée sur l’herbe, et puis tout d'un coup, prrt! de partout c'est venu, la conscience est arrivée. Et en effet, ça bouchait: il y avait des tas de choses que je ne recevais jamais à cause de cela. Mais c'est un long travail. Qu'est-ce que je pourrais faire pour cela? Dans ce temps-là, j'aurais pu te répondre en détail; maintenant je ne sais plus très bien. Mais la meilleure chose, c'est, en se couchant, une petite concentration avec la volonté de rester conscient. Simplement ça. Une espèce d'aspiration à rester conscient. Pourtant, je ne m'endors jamais n'importe comment, je m'endors toujours après une méditation. Oui, c'est pour cela que tu viens me trouver et que je te vois et tout cela. Mais alors, il manque ça: un petit joint. Dans ce temps-là, quand j'étais en plein occultisme, j'aurais pu te dire en détail, maintenant je ne me souviens plus. Mais je sais (c'est une chose que je continue à savoir): une aspiration. Une aspiration vers la chose... Tu sais, quand on veut se réveiller à une heure précise et que l’on se dit: «Je veux me réveiller à telle heure», et puis ça réussit très bien; eh bien, c'est le même principe. Au lieu de demander une heure précise, on demande de se souvenir, de rester conscient – se souvenir de ce qui s'est passé. Cela peut agir. Et puis, comme je l’ai toujours dit, ne pas se réveiller brusquement, c'est-à-dire ne pas sauter de son lit, rester bien tranquille pendant un moment. Encore maintenant, cela m'arrive: si je me réveille, si je me lève brusquement, c'est après un moment, quand je rentre dans ma concentration, que le souvenir revient. Ces deux choses-là suffisent, ça doit suffire.
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