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08.02.2020, 11:56 | |
1963.10.26
(Pondichéry vient d'être secoué par un cyclone et le disciple par une curieuse fièvre.) Tu n'as rien senti pendant le cyclone, non, rien de particulier? On a toujours l’impression de quelque chose qui s'acharne et qui n'est pas gentil! (Riant) Évidemment! C'est d'abord venu dans une direction, puis le calme plat – c'est toujours comme cela. Tu sais comment font les cyclones? C'est quelque chose qui tourne, et au centre, c'est le calme plat; tout autour c'est le tourbillon; et ça tourne et ça avance. Alors la première partie (ce que l’on pourrait appeler le devant du cyclone) arrive dans une direction, puis ça continue à tourner, et la seconde partie vient dans la direction opposée. Nous avons ici un vice-amiral américain qui connaît ces choses – tous les gens de la mer connaissent ça –, il avait vu de loin le cyclone sur la mer, il nous a prévenus. Mais c'est toujours ainsi, je l’avais remarqué. La première vague arrivait du Nord, mais comme nous étions prévenus, tout était fermé. Puis le vent s'est calmé absolument, et les fenêtres du Sud étaient restées ouvertes. Et la deuxième vague est venue de l’autre côté (c'est venu vers le soir, un peu avant sept heures, je ne me souviens plus; en tout cas j'étais assise à la table, là), puis j'ai vu... j'ai vu ce tourbillon qui arrivait, et, dedans, il y avait des formations: c'étaient comme des masses accumulées; il y en avait des gris-noir et il y en avait des brun-roux. Et je regardais; de loin, je les voyais, il y en avait beaucoup: de grandes formations, c'était grand comme des maisons à peu près. Ça arrivait en masses accumulées, comme des espèces de formations DANS le tourbillon. Et alors j'étais là, je commençais juste à prendre mon dîner, quand une formation brun-roux est passée là-dessus, comme ça, juste d'ici vers ta maison (Mère balaye la pièce du Sud au Nord), et elle m'a frappée. Mon petit! des douleurs à hurler, puis un malaise épouvantable. Alors naturellement, mon remède habituel: rester immobile, puis j'ai tout offert au Seigneur. La formation a passé, elle ne s'est pas arrêtée (elle a passé, elle a frappé, puis elle s'en est allée), et elle a laissé derrière (les douleurs étaient sourdes après: on pouvait les tenir), mais une espèce de sentiment de malaise très particulier... il y avait une sorte de méchanceté, comme de grandes griffes pointues qui vous labouraient le ventre. Alors je m'attendais à quelque chose chez toi – d'autres personnes aussi ont été malades qui justement se trouvaient sur le chemin. Mais il a dû y avoir de nombreux cas parce que j'ai vu beaucoup de formations – celle-là a frappé, n'est-ce pas. Et je l’ai vue arriver avec la rapidité du cyclone, et frapper, et aller. Alors quand on m'a dit que tu avais la fièvre, tout de suite j'ai pensé: «C'est ça.» Tu as eu mal? Oh! terrible, comme si j'avais le feu en moi. C'est ça, comme des griffes de fer rouge. Et d'autres aussi ont eu la même chose, exactement la même chose. J'ai mal dans tout le corps, tous mes muscles, comme si j'avais été battu. Eh bien, c'est ça, mon petit. Les docteurs diraient que c'était une masse de germes ou de microbes ou de virus (ou de Dieu sait quoi), mais c'étaient des mauvaises volontés vitales – méchancetés vitales –, mais revêtues suffisamment matériellement pour agir directement (Mère frappe): c'était instantané, n'est-ce pas, il n'y a pas eu besoin d'incubation! Instantané, comme si on vous ouvrait le ventre avec une épée enflamée – charmant. Ça va s'en aller. Mais j'ai empêché l’effet imédiat (l’effet imédiat était... presque catastrophique), j'ai empêché par mon grand moyen: cette espèce d'immobilité intérieure, et remettre tout au Seigneur. Pourtant, le lendemain, je n'ai pas été bien (je ne suis pas encore tout à fait bien), comme si le corps avait été terriblement secoué. Puis j'ai vu toutes sortes de choses, oh! bah! bah!... Une organisation adverse dans le vital le plus matériel pour dévoyer les aspirations spirituelles non éclairées: cette nuit, j'ai eu affaire à ça. C'était comme un prédicateur qui enseignait à faire les choses, et il a fallu, à chaque chose, que je contredise et que j'explique – parce qu'il avait tout un public, et c'est un public qu'il a la nuit, et les gens ne sont pas conscients quand ils se réveillent, et ça les influence. Et ça se traduit par une sorte de possession. C'était (oh! je le vois souvent, ce monsieur), c'est un grand être noir – il est noir, il est tout noir –, mais il fait figure de grand Initié auprès des gens! qui ne le voient pas comme il est (ils doivent le voir avec des apparences très attractives) et il vous prêche des choses juste pour aider à la désintégration. Et il vous enseigne en détail comment faire – un très bon professeur de mischief [malfaisance]. Mais j'ai tout discuté avec lui, expliqué en détail, très soigneusement, très consciencieusement, et puis, quand ça a été fini, j'ai tout offert au Seigneur – alors je ne sais pas ce qui lui est arrivé! On n'est pas du tout content de ce qui se passe ici! (Mère rit) Ce serait un bon signe, alors. Oui, mais... Ça secoue un peu les gens. Ce qui est curieux, c'est que L qui était sur le chemin de cette formation (geste du Sud au Nord), comme toi, a été malade, il a eu la fièvre: la même chose, les mêmes douleurs – des douleurs très particulières. Et U aussi a failli être attrapé; mais la veille, je lui avais expliqué comment se défendre, et il m'a dit qu'il s'était servi de mon moyen et que ça a bien réussi. Je lui avais expliqué comment «passer la chose» au Seigneur (n'est-ce pas, apprendre à la donner); il a essayé, il m'a dit: «Ça a bien réussi, ça ne s'est pas incrusté: un malaise, et puis c'était fini.» Il faudrait apprendre cela. Si on le fait avec la tête, ça ne sert à rien; ce qui fait quelque chose, c'est quand on peut apporter cette sorte d'immobilité éternelle... alors là, l’effet est imédiat. Mais généralement les gens savent le faire pour les autres et pas pour eux, parce que, pour eux, ils continuent à vibrer – quand on a très mal, c'est difficile d'arrêter ça. Mais on PEUT; c'est au point que même quand la douleur est absolument aiguë, presque insupportable (naturellement on se mettrait à crier), on PEUT, on peut le faire et apporter à l’endroit où est le mal cette immobilité silencieuse – immobilité d'éternité. Très-très vite, en quelques secondes, l’intensité disparaît; il ne reste plus qu'un souvenir, qu'il faut faire attention de ne pas réveiller en y pensant, mais qui reste comme un souvenir dans le corps, comme quand on s'est bien cogné: on s'est donné un bon coup, la douleur aiguë est partie, mais il reste la trace. Ça reste plus ou moins longtemps. Si on se donnait la peine de rester très-très tranquille, immobile, sans rien faire, sans rien penser, sans rien vouloir, assez longtemps, je crois qu'il y aurait très peu d'effet. Par exemple, c'est au point que, on SAIT que l’on a une fièvre violente (ça vient avec une fièvre violente, une réaction violente), et pourtant il n'y a aucun signe de fièvre! J'en ai fait l’expérience trois, quatre fois: j'ai eu de ces choses qui apportent des crises de fièvre violentes, puis quand le docteur est venu, je lui ai demandé: «Docteur, est-ce que j'ai la fièvre?» (je savais que j'avais la fièvre, je n'avais pas besoin de le demander! une de ces fièvres à très haute température, mais il y a cette immobilité que l’on a mise), le docteur prend le pouls: «Non, ça va bien»! Évidemment, on peut imiter mentalement, mais c'est seulement une imitation; ce dont je parle, c'est quelque chose d'autre, qui n'a rien à voir avec une volonté mentale – (riant) c'est peut-être un don du Seigneur, je ne sais pas!
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