Главная » Файлы » Аудио файлы » Том 4 аудио |
03.05.2019, 10:56 | |
1963.03.19
Après une méditation avec Mère: Quand tu médites, tu es conscient de passer d'un état dans l’autre?... Non? Parce que, au commencement, c'est cette vibration où il y a toutes les couleurs, mais qui a une dominante considérable de bleu (c'est ce que moi, maintenant, j'appelle le «pouvoir tantrique dans la Matière»), ça, c'est tout de suite avec toi, c'est comme une espèce d'état normal de concentration. Et puis, après, c'était comme si tu te reculais, ou tu te déployais dans une grande Immensité d'un blanc argenté très tranquille – très tranquille et très uniforme. Et c'est comme une espèce de recul de la vie extérieure, et de déploiement dans cet état-là. Et finalement, alors, descend – littéralement descend – une lumière dorée très intense, très intense, presque... d'un doré (comment dire?) coloré, vraiment doré, très-très intense, et comme en état d'«atomisation» – c'est un poudroiement. Les trois se succèdent. Tu ne sens pas comme cela? Je sens le deuxième mouvement: j'ai l’impression que c'est tout large, et puis blanc et ouvert C'est ça. C'est blanc et très intense. Et très vaste, très tranquille. Très bien. Le dernier mouvement, ça descend et ça enveloppe ta tête. Mais cette force bleue, cette lumière bleue, je la connaissais depuis longtemps, mais je ne l’avais pas définie, c'était un pouvoir de conscience – un POUVOIR –, le pouvoir de conscience dans la Matière. J'ai su exactement ce que c'était quand j'ai été en rapport avec X (d'abord avec le Swami, puis avec X); à partir de ce moment-là, je pouvais dire clairement, quand je voyais quelqu'un, s'il pratiquait le tantrisme ou pas. Et maintenant, quand je vois une photographie, c'est la même chose! Oui, hier, on m'a donné la photo de quelqu'un et j'ai senti cette même impression de force; je n'ai rien dit et j'ai demandé ce que faisait cet homme (extérieurement, il fait peut-être des affaires, je ne me souviens plus), mais on m'a donné une lettre qu'il avait écrite où il disait que depuis quelques années, il essayait le yoga suivant la méthode tantrique – ça m'a amusée. Ça sortait de sa photo! J'ai connu un homme qui avait cette lumière bleue... mais celui-là, je l’ai trouvé assez formidable. C'était l’homme qui s'occupait de tous les rites religieux et de tous les prêtres de l’État de B. Cet homme est venu ici et il a demandé à me voir. Je l’avais vu un 9 décembre (je crois) quand je suis allée visiter la propriété d'Ariancoupom. Tout d'un coup, je marchais dans les jardins quand j'ai senti quelque chose qui tirait – qui tirait sans douceur! Je me suis retournée et j'ai vu un grand homme, debout, qui me regardait. Alors (je ne savais pas qui c'était, on ne m'avait rien dit), je l’ai regardé et j'ai simplement «répondu» à son impudence! Et pfft! c'est tombé, comme ça. J'étais étonnée. Après (on ne m'avait toujours pas dit qui c'était), il a demandé à me voir. Et alors quand il est entré dans la chambre, j'ai senti... j'ai senti un être solide. Je ne sais pas comment définir ça, je n'avais jamais senti ça avec un être humain avant – c'était solide. C'était solide au point d'être inébranlable. D'une solidité extraordinaire: coagulé, construit. Et ma foi, c'était puissant. Ce n'était pas en flèche (vers le haut), c'était tout là, autour. Et alors, c'était très amusant (parce que certainement il doit avoir un effet formidable sur les gens, imédiatement, sans paroles, sans rien), et moi, j'ai répondu... à ma manière, avec autre chose! Cet homme était entré dans la chambre avec une espèce de coiffure religieuse, je ne sais pas, sur la tête, et l’intention d'être très arrogant. Il a passé tout raide devant moi, et puis voilà que tout d'un coup, il fait un pranam. Il se recule, enlève son chapeau et fait un pranam. Et il s'est tenu comme ça pendant à peu près un quart d'heure. Et c'était intéressant, il y avait une réponse intéressante. Puis il a commencé à me parler (on m'a traduit ce qu'il disait – il parlait hindi, je crois) en me demandant de prendre soin de B; alors j'ai dit aussi quelque chose, puis j'ai pensé fortement: «Maintenant, c'est fini, ça ne peut pas durer indéfiniment!» (il y avait déjà plus d'un quart d'heure qu'il était là). Alors je le vois tout d'un coup qui se raidit, il remet son machin sur la tête et puis il s'en va. De toute ma vie, c'est le seul homme que j'ai senti comme cela. Et il paraît que quand il est retourné là-bas, dans l’État de B, il a dit à tout le monde qu'il n'avait jamais rencontré ça! qu'on pouvait avoir, confiance, que c'était vraiment la Mère! C'était l’effet que ça lui avait fait: quelque chose qui avait pu le tenir (en respect). C'était même amusant parce que le jour d'avant, il avait rencontré N, et N m'a dit: «Quand cet homme est entré dans la chambre, il m'a regardé et j'ai senti une interdiction de parler – je voulais dire quelque chose et rien ne pouvait sortir! Il avait mis sur moi l’interdiction de parler, je ne pouvais plus parler!» C'est un homme comme cela, qui a l’habitude de choses de ce genre. C'est l’homme le plus solide que j'aie jamais vu – c'est-à-dire une individualité, oh! coordonnée. Il doit se tenir à la poigne. Avec Sri Aurobindo... on avait l’impression d'entrer dans un infini, toujours, et si doux, si doux! C'était toujours comme... quelque chose qui était soft, je ne sais pas. C'étaient des vibrations qui au contraire toujours vous élargissaient, vous apaisaient – on avait l’impression de toucher à quelque chose qui n'avait pas de limites. Mais ça, c'était une MASSE, ouh! c'était plus dur que le fer. Vraiment intéressant.
| |
Категория: Том 4 аудио | | |
Просмотров: 681 | Загрузок: 0 |
Всего комментариев: 0 | |