эволюционная трансформация человека

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Том 3. 27 июня 1962
16.06.2018, 10:46
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1962.06.27 (1)

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1962.06.27 (2)

 

...Et moi, je n'ai rien à dire.

C'est une période d'observation et d'étude. Il n'y a absolument rien à dire. C'est un monde de petites observations qui, je l’espère, me mèneront vers quelque chose de plus... positif. C'est plutôt une démonstration de l’inaptitude des méthodes habituelles pour agir selon la Vérité – la nuit et le jour.

Il y a deux nuits, j'ai eu une expérience que je n'avais pas eue peut-être depuis plus d'un an. C'était une sorte de concentration et d'accumulation dans les cellules du corps, de l’Énergie divine... Pendant une période (je ne me souviens plus quand), j'avais toutes les nuits comme une recharge de batterie, par le contact avec les forces universelles – je l’ai eue spontanément il y a deux nuits. Et alors, la nuit dernière, j'ai voulu regarder, étudier, voir comment ça se passait – j'ai eu une copieuse démonstration de l’inadéquation (est-ce qu'on dit ça en français?) enfin que tous les procédés de la conscience agissant dans le mental sont tout à fait inutiles. Inutiles, et que, simplement, ça gâte l’expérience.

Avant, quand j'avais une expérience, j'avais un très grand souci de tenir tout tranquille et immobile afin que ce ne soit pas interrompu, mais après, c'était toujours l’utilisation mentale ordinaire (pas ordinaire, mais enfin ordinaire au mental), et ça paraissait inévitable. Mais maintenant, ça ne fonctionne plus de la même façon: c'est réduit aux interventions inévitables, c'est-à-dire que les gens me parlent et que je leur parle (je reste aussi silencieuse que je peux, mais malgré tout ils parlent, ils me racontent toutes sortes de choses et je suis obligée de répondre), c'est réduit à ça. Mais ça déjà, tel que c'est, dès que je suis un peu concentrée, ça paraît si... ce n'est pas mauvais, déformé, ce n'est pas cela: c'est INADÉQUAT. C'est-à-dire que ça ne traduit rien du tout, voilà.

La Vraie Chose échappe complètement.

Alors je suis dans une position de transition – c'est très bien de voir ce qui ne va pas, mais il faudrait au moins avoir quelque chose qui va!

J'ai eu des promesses – de grandes promesses. Pas «promesses», mais ça venait: «Ce sera comme ça.» Mais de grandes choses: des manifestations concrètes de la Puissance divine, de la Conscience divine, de l’Action divine. Et spontanées, naturelles, inévitables...

Il est évident qu'on essaye de préparer ça (Mère touche son corps)

pour que ça ne mette pas l’obstacle habituel à l’expression.

Mais j'aimerais mieux que ce SOIT plutôt que d'en parler. Ce serait plus intéressant. Alors, pour le moment, j'aime mieux ne rien dire.

(silence)

Il y a beaucoup de choses qui pourraient se passer... Mais combien de temps ça prendra, je ne sais pas?

(silence)

La nuit dernière, je me suis dit: «Eh bien, ce n'est pas brillant! si on en est encore là...» Il y avait, n'est-ce pas, une expérience (qui n'était plus une expérience parce que c'était un état assez normal qui se continue, et autant que je pouvais voir, presque continu) de recharge de batterie; et puis un appareil récepteur d'observation, détestable! que je croyais, excellent avant! Avant ce mois d'avril, les autres années, tout ça était très calme, la pensée toujours tournée comme cela (geste vers le haut), le mental silencieux, et il y avait une sorte de fonctionnement – je croyais que ce fonctionnement était très bien! Eh bien, je me suis aperçue qu'il ne vaut rien. Enfin, je souhaite à tout le monde d'avoir ce que j'avais avant (!) c'était très-très commode, très au-dessus des moyens utilisés ordinairement – mais enfin ce n'est pas vrai. C'est encore un... un truc. Ce n'est pas la Vraie Chose. Ça fait encore partie des choses qui empêchent la vie d'être divine, alors ça ne vaut rien!

Mais qu'est-ce qu'il y a dans notre existence telle qu'elle est qui n'empêche pas la vie d'être divine! Ça, je n'en sais rien! (Mère rit)... Heureusement que sur ce point [l’humour], nous nous sommes rencontrés Sri Aurobindo et moi. Sans avoir d'effort à faire, il y a toujours quelque chose en moi qui rit, depuis toute petite. Qui voit toutes les catastrophes, qui voit toutes les souffrances – qui voit et qui ne peut pas s'empêcher de rire comme on rit à quelque chose qui prétend être et qui n'est pas.

Au fond, c'est comme ça qu'on tient le coup. C'est une grande chose.

*
* *

(Plus tard, Mère reparle de l’apparition de ce grand être blanc, armé d'une sorte de hallebarde:)

C'était un état d'être de moi qui se tenait là comme ça, qui s'est manifesté là. C'est une partie de mon être vital, ou plutôt l’un de mes innombrables êtres vitaux – parce qu'il y en a une quantité! Et c'est celui-là qui s'intéresse particulièrement aux choses de cette terre.

Une projection de toi? une émanation de toi?

Mon petit, tu sais, j'ai dit un jour que dans l’Histoire de la terre, partout où la Conscience pouvait se manifester, j'étais là – c'est un fait. C'est comme dans l’histoire de Savitri: toujours là, toujours là, toujours là, dans celui-ci, dans celle-là – certaines fois, il y avait quatre émanations en même temps! au temps de la Renaissance italienne et française. À un autre moment aussi, au temps du Christ, à ce moment-là... Oh! tu sais, je me suis souvenue de tant de choses, tant-tant-tant de choses! Ce serait des livres à raconter. Et alors, plus que souvent (pas toujours, mais plus que souvent), c'était une formation yoguique de l’être vital qui participait à telle vie, telle vie, telle vie... – immortelle. Et cette fois-ci, quand je suis venue, dès que j'ai commencé à pratiquer le yoga, c'est revenu de partout! – Ils attendaient. Les uns attendaient, les autres travaillaient (ils avaient leur vie indépendante), et ils se sont tous rassemblés. C'est comme cela que j'ai eu le souvenir. Ils sont venus l’un après l’autre, c'était une pluie! Comme ça, juste le temps d'assimiler, de voir, de situer, d'organiser, et puis un autre venait. Naturellement, ils sont très indépendants, ils font leur travail, mais très centralisés tout de même. Alors il y a de tout – il y a de tout! tout ce que l’on peut imaginer. Il y a même des choses qui ont été dans des hommes: ce n'est pas exclusivement féminin.

Au début, je pensais que c'étaient des histoires.

Avant de rencontrer Sri Aurobindo, ça me venait et ça me venait et ça me venait, nuit après nuit, quelquefois le jour, une accumulation de choses! Puis j'ai raconté à Sri Aurobindo, qui m'a expliqué que c'était tout à fait naturel – au fond, c'est tout à fait naturel: avec cette incarnation de la Mahashakti qui est descendue (comme il l’avait dit dans Savitri), naturellement tout ce qui est plus ou moins lié à Elle, voulait participer, c'est tout à fait naturel. Et c'est surtout une spécialité dans le vital: il y a toujours eu une préoccupation d'organiser, centraliser et développer, unifier les forces vitales et les faire obéir. Alors il y a une quantité considérable d'êtres vitaux, qui ont joué leur rôle dans l’histoire, et qui reviennent chacun avec sa capacité.

Mais ça [ce grand être blanc de l’autre jour], ce n'est pas un être d'origine humaine, il n'a pas été formé dans une vie humaine: c'est un Être qui s'est incarné (il s'est incarné déjà), et il a été l’un de ceux qui ont présidé à la formation présente de l’être actuel. Mais je l’ai déjà dit, je le voyais: c'est insexué, c'est-à-dire que ce n'est ni féminin ni masculin; et c'est tout ce qu'il y a d'intrépide dans le vital, d'un pouvoir calme mais absolu – tiens! j'ai trouvé dans une des pièces de Sri Aurobindo une très bonne description quand il parle de la déesse Athéna (dans Perseus, je crois, je ne me souviens plus), mais elle a cette espèce de... c'est un calme qui est tout-puissant, avec une autorité! Oui, c'est dans Perseus, quand elle apparaît au dieu de la Mer et qu'elle l’oblige à rentrer dans son domaine. Il y a là une description qui s'applique très bien à cet être-là.

D'ailleurs, tous les dieux grecs sont des aspects d'une même chose: on voit comme ça, comme ça, comme ça, comme ça (Mère tourne sa main comme pour montrer les facettes d'un même prisme), c'est tout simplement la même chose.

Mais la description que Sri Aurobindo fait est exactement celle de cet Être-là. Et c'est ce même Être qui est venu il y a quelques jours, sans que je l’appelle, sans que j'y pense, sans que je le veuille. Mais il avait l’air de dire qu'il était temps qu'il intervienne.

Alors je l’ai laissé faire!

Pendant tout le temps où Sri Aurobindo était là, ces quatre entités dont il parle, les quatre Aspects de La Mère, étaient toujours là. Et j'étais tout le temps obligée de dire à celle-ci, celle-là: «Tiens-toi tranquille, tiens-toi tranquille...» – Elles étaient tout le temps à vouloir intervenir!

Mais t'ai-je dit cela? La dernière fois que je suis descendue pour les poudjâs (je ne sais plus si c'était l’année dernière ou l’année d'avant – je ne me souviens de rien, tu sais: tout ça, brrt! balayé), c'était l’année d'avant. Toujours, avant le Dourga poudjâ, Dourga venait; elle venait toujours, deux ou trois jours avant (ce n'était pas en 1961, c'était en 60, après cet anniversaire). Je marchais comme d'habitude et elle était venue; et alors elle a fait sa soumission au Suprême!... Ces divinités n'ont pas ce sens-là. Ces divinités comme Dourga, comme ceux de la Grèce (maintenant ils sont un peu périmés! mais ceux de l’Inde sont encore très vivants), ce sont des revêtements de quelque chose d'éternel (on pourrait presque dire des localisations), mais ils n'ont pas le sens de la soumission au Suprême. Eh bien, Dourga était là pendant que je marchais – vraiment, c'était beau! Cette puissance formidable de Dourga qui était toujours à mater les forces adverses, elle s'est soumise au Suprême, au point de ne plus reconnaître les forces adverses: TOUT est le Suprême. C'était comme un élargissement de sa conscience.

Dans ce monde-là, il y a eu des choses très intéressantes [depuis la descente supramentale]... Comment expliquer?... Cette indépendance, cette liberté absolue du mouvement de tous ces êtres (et en même temps ce sont tous un même Être), mais le vrai sens de l’Unité parfaite, c'était seulement avec la Conscience suprême. Et avec cette intervention ici [de Mère], après l’incarnation de cette fois-ci et cette Conscience qui est établie ici, comme cela (Mère ferme son poing dans un geste d'une solidité immuable), d'une façon absolue (c'est-à-dire qu'il n'y a pas de fluctuations), ICI, sur la terre, dans l’atmosphère terrestre, cette incarnation a une action rayonnante sur tous ces mondes, tous ces univers, toutes ces Entités. Et ça se traduit par des petits incidents – de tout petits incidents à la dimension de la terre. Mais c'est intéressant comme cela.

(long silence)

C'était pour ainsi dire une disparition de tout ce qui s'était passé avant cette expérience du 13 avril, et une annulation complète du fonctionnement habituel de la conscience; et petit à petit, ça essaye de se reconstruire – ce n'est pas que ça essaye: ça TRAVAILLE à se reconstruire sur une base plus vraie. Sur une base, ou des relations ou des vibrations, ou des fonctionnements (je ne sais pas comment l’appeler: toutes ces choses-là à la fois) plus vrais. Cette présence l’autre jour [le grand être blanc], ce n'était rien d'essentiellement nouveau, en ce sens que cet être était intervenu bien des fois, et pourtant c'était nouveau parce que tout le fonctionnement était nouveau. C'est comme mon expérience d'il y a deux nuits [la recharge de batterie], je l’avais eue pendant des mois; eh bien, c'était nouveau parce que c'était sur une base de fonctionnement nouveau. Et chaque fois (est-ce par habitude? ou est-ce pour me faire comprendre, pour me faire voir?) chaque fois qu'il y a un commencement d'intervention du vieux fonctionnement, j'ai tout à fait l’impression que, d'abord, je perds le vrai contact, que la Vraie Chose échappe, et puis je me demande comment on peut fonctionner comme ça sans devenir fou?! C'est cela maintenant qui m'étonne, c'est que j'ai l’impression qu'on devient fou! C'est-à-dire que ça grince, ça frotte, ça n'a pas de sens – it misses the point, c'est toujours à côté. Ce n'est pas la Vraie Chose, c'est à côté. Ça essaye d'imiter quelque chose qui est inimitable. Et alors je me dis: «Quoi? est-ce que je déménage?... Est-ce que je suis en train de perdre mes facultés?» Et puis je m'aperçois que pas du tout! que là-haut, c'est une concentration immuable et INÉBRANLABLE, constante, toute-puissante. Et qu'une goutte de Ça, une étincelle de Ça: tous les problèmes sont résolus. Et alors je vois clairement que c'était seulement une démonstration pour me faire voir l’inadéquation (it’s the word inadequacy) du vieux fonctionnement habituel – c'est inadéquat –, pour que je sois bien convaincue. C'est assez pénible, d'ailleurs. J'ai eu ça la nuit dernière, je l’ai vu encore ces jours-ci: ça dure quelques secondes – assez pour que la leçon soit suffisante! C'est peut-être aussi pour me faire comprendre, mais je me demande après: «Si tout le monde est dans cet état-là... il n'en sait rien mais c'est terrible!» Et je m'aperçois bien que la MOINDRE chose, la moindre circonstance est COMPLÈTEMENTdéformée, instantanément déformée, par la façon dont les hommes... work it out [la traduisent], la façon dont ils font se développer les événements.

Ça, c'est une expérience de chaque minute.

Mais c'est encore une période de préparation; il vaudrait mieux regarder-regarder-regarder, étudier-étudier-étudier, avoir des expériences, beaucoup d'expériences, parce que tout ça, ce n'est rien – il faut attraper LA chose. Il faut attraper la .queue du vrai fonctionnement, de façon à pouvoir le substituer volontairement à l’autre. Voilà exactement.

Et pour ça, c'est une étude de chaque minute.

Par exemple, on me lit une lettre et il faut que je réponde; et alors il y a, superposés, les deux fonctionnements: la réaction ordinaire qui venait d'en haut (il n'y a rien d'ici: ça venait d'en haut mais c'était la réaction ordinaire), et alors si je commence à écrire de cette manière, au bout d'un moment il y a cette espèce de sensation de quelque chose qui est inadéquat; et puis d'un autre fonctionnement qui n'est pas encore (comment dire? je devrais parler en anglais!) handy, c'est-à-dire à ma disposition. Il faut que je me tienne tranquille, alors ça agit [le nouveau fonctionnement]. Mais s'il y a une activité, les deux sont superposés, et il faut que je tranquillise l’un pour que l’autre puisse venir. Et l’autre, ah! il a des façons inattendues... Par exemple, je réponds à une lettre, ou je veux dire quelque chose à quelqu'un, ma vieille manière c'est la manière qui vient d'en haut et qui s'exprime (c'est suffisamment lumineux, mais c'est ADAPTÉ), et puis alors cette espèce de sensation que c'est inadéquat – ça ne va pas. Bon. Je me recule et quelque chose d'autre vient; et ce qui vient, j'avoue que... il y a de quoi rendre les gens un peu fous!

C’EST TELLEMENT AUTRE CHOSE!

Hier, j'ai écrit une lettre comme cela; il y avait un papier sur lequel j'avais écrit avec la première manière habituelle, d'avant. Pendant que j'écrivais, il y avait cette espèce de sentiment que ce n'est pas ça; puis j'avais mis un commentaire, de la même façon, avec la vision d'en haut (un commentaire sur une lettre écrite par cette personne). Quand ça a été fini, il y avait toujours ce sentiment, alors j'ai pris un autre papier – c'était bleu –, j'ai écrit quelque chose, et puis ce n'était pas encore ça. Alors j'ai fini par prendre un autre papier, j'ai écrit encore quelque chose... et puis j'ai tout mis ensemble dans une enveloppe! – J'espère que la personne a la tête solide!... Mais il y avait en même temps quelque chose qui me disait: «Ça lui fera du bien», alors j'ai laissé aller.

Ça s'est passé hier, je ne sais pas quel a été le résultat!

Et c'est comme cela – ça peut t'arriver un jour à toi aussi! Alors là (riant), il faut que tu sois sur tes gardes!

Évidemment, c'est un très bon test pour la confiance des gens, autrement ils doivent... Pour quelqu'un qui n'a pas l’expérience que j'ai, ça a l’air d'une de ces incohérences numéro un!... Oh! on peut expliquer (on peut tout expliquer! ce n'est pas au-dessus de toute explication), mais à première vue, c'est un peu déconcertant.

Enfin... Voilà.

Mais ne perds pas ton temps à noter ça.

Mais si! ça vaut la peine, ce sont les étapes.

Alors je te vois samedi? Ou c'est trop tôt?

C'est comme tu veux.

Écoute, après tout ce que je viens de te dire, où est le «je veux» là-dedans! (Mère rit)

Non, mais enfin c'est plutôt à toi de voir et de décider.

Je voudrais que tu fasses ton livre.

Il avance – pas vite.

N'est-ce pas, toutes ces choses, si je ne te les disais pas, ça disparaîtrait. Parce que je n'ai pas l’occasion de les dire à personne – comme bien tu le penses! Et demain, il y aura autre chose, après-demain encore autre chose, et tout ça recule dans un passé qui perd pour moi de l’intérêt de l’actualité.

Oui, qui perd POUR TOI, pas pour tout le monde!

Alors, pour que ça reste, il faut que je te voie.

Eh bien, oui!

Si je ne te vois pas, ça ne reste pas. Les résultats sont là, mais la chose elle-même disparaît.

Ce serait dommage. Mais je peux très bien venir plus souvent, si ça ne te...

(Mère prend les mains du disciple)

*
* *

Au moment de partir

Je voudrais te dire une chose curieuse... Sujata m'a dit que depuis que tu es remontée au mois de mars, chaque fois qu'elle te voit la nuit, elle te voit PLUS GRANDE que tu n'étais avant!?

Mais tout le monde – tout le monde!

Et moi-même, quand je me vois, je suis très grande – qu'est-ce qui est arrivé?... C'est le nouvel être. Depuis le 12, je te dis, il y a... Quand est-ce que ça va se traduire physiquement? – Je ne sais pas.

C'est un être du physique subtil. Ce n'est pas un être vital, c'est un être du physique subtil, et je suis grande et forte.

Tu lui diras: ce n'est pas seulement elle, c'est général.

Moi-même, n'est-ce pas, quand je me vois la nuit, je me vois comme cela. Peut-être... justement, il faudrait que ça (Mère touche son corps), ça cède. Mais je ne sais pas quand.

Pas d'âge – quelque chose qui n'est ni jeune ni vieux ni... c'est tout à fait différent. Et grande, forte.

Je me vois comme cela.

Et c'est physique-subtil. Tu peux lui dire.

Elle me dit: c'est drôle, depuis le mois de mars, je la vois plus grande.

Oui, quelque chose est venu qui veut se manifester ici, et alors on est en train, je vois bien qu'on est en train... Comment adapter ça, voilà?

Ils sont en train de faire des expériences! On va voir ce qui va arriver. C'est un travail assez nouveau! (Mère rit) Alors, samedi.

(silence)

C'est justement dans l’ordre des choses qui me sont dites («dites», c'est une façon de parler, mais c'est une connaissance; c'est indiscutable, beaucoup plus indiscutable que des mots et tout ce qui passerait comme cela): un jour, ce sera concrètement visible, on le verra. J'attends! J'attends ça.

Mais si je dois attendre ça pour me montrer, alors ça prendra pas mal de temps.

Évidemment, logiquement, je devrais être invisible jusqu'au jour où j'apparaîtrai sous ma nouvelle forme. Mais ça n'a pas l’air d'aller vite! Pour le moment, ça ne change pas, excepté une sorte de sensation de force qui vient dans le corps – une sensation de force comme si ça POUSSAIT. Quelque chose de très concret.

On va voir! Il faut être patient.

Au revoir, petit.

Besoin de rien?

 

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Категория: Том 3 аудио | Добавил: Irik
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