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26.12.2016, 18:27 | |
1961.02.07
Мать читает письмо на английском языке и комментирует на французском.
“You ask me what you must do. It would be better to ask what you must be, because the circumstances and activities in life have not much importance. What is important is our way of reacting towards them.” C’est là que ça commence... “Human nature is such that when you concentrate on your body you fall ill; when you concentrate on your heart and feelings you become unhappy; when you concentrate on the mind you get bewildered.” Et c’est absolument vrai! “There are two ways of getting out of this precarious condition. “One is very arduous: it is a severe and continuous tapasya. It is the way of the strong who are predestined for it. “The other is to find something worth concentrating upon that diverts your attention from your small, personal self. The most effective is a big ideal, but there are innumerable things that enter into this category. Most commonly, people choose marriage, because it is the most easily available (Mother laughs). To love somebody and to love children makes you busy and compels you to forget your own self a little. But it is rarely successful, because love is not a common thing. “Others turn to art, others to science; some choose a social or a political life, etc., etc. “But here also, all depends on the sincerity and the endurance with which the chosen path is followed. Because here also, there are difficulties and obstacles to surmount. “So, in life, nothing comes without an effort and a struggle. “And if you are not ready for the effort and the struggle, then it is better to accept the fact that life will be dull and unsatisfactory, and submit quietly to this fact.”
Ça, c’est pour les gens qui se plaignent. (long silence) C’est tout à fait vrai, et vrai à tous les degrés, tous les niveaux. Quel que soit le niveau auquel on est arrivé, même quand on est tout en haut, si on se concentre sur ça [le corps], fini! Et même, tu sais, cette concentration qui consiste à vouloir amener la Lumière, le Pouvoir – la concentration yoguique elle-même –, toutes les difficultés commencent avec ça. Et alors il semblerait... il semblerait que si on veut se servir de cette individualité, de ce corps pour transformer le tout, c’est-à-dire si on veut utiliser la présence corporelle pour agir sur la substance corporelle universelle, il n’y a pas de fin. Pas de fin aux difficultés, pas de fin à la bataille – BATAILLE! (silence) Toujours, on a comparé les gens qui veulent mener une vie spirituelle à des guerriers (il y a des textes classiques). Il faut être vraiment un fighter [lutteur] – «fighter» est plus exact que «guerrier»; on ne fait la guerre à personne: c’est tout qui vous fait la guerre! C’est tout qui... (geste comme une masse qui tombe sur Mère), et avec une opposition tellement sauvage!... Enfin. Bien. Et, n’est-ce pas, tant que, au-dedans, il y a des remous – des remous dans le mental ou dans le vital –, on se dit: ce sont les remous qui créent toutes ces difficultés. Mais quand il n’y a plus rien!? Quand c’est une paix sereine et immuable, et puis que... oh! ça s’acharne avec une... une férocité, tu sais. Tu ne peux pas t’imagi-ner. (silence) Depuis... depuis le milieu de novembre, ce corps passe par toutes les difficultés possibles les unes après les autres, les unes après les autres – quelquefois ensemble. Et comme ça, avec un acharnement, une violence!... Ça lui a fait du bien (pas extérieurement mais intérieurement, c’est-à-dire dans son état de conscience: la conscience corporelle), ça lui a fait du bien, mais... Maintenant il est comme ça(Mère ouvre ses deux mains dans un geste d’abandon total). Chaque coup qu’il reçoit (des coups de massue, mon petit!) chaque coup qu’il reçoit, il est comme ça (même geste). Hier, je l’ai écrit pour lui faire plaisir (c’est à propos de sa dernière difficulté), j’ai écrit: «Si cela (ceite difficulté présente) est utile (il s’adresse au Seigneur, et le Seigneur c’est... n’est-ce pas, c’est une adoration perpétuelle: toutes les cellules vibrent-vibrent de la joie de l’Amour; et en dépit de ça...), si telle chose, telle difficulté est utile à Ton Œuvre – ainsi soit-il. Mais si c’est un effet de ma stupidité (c’est le corps qui parle), si c’est un effet de ma stupidité, alors je T’en supplie, guéris-moi le plus vite possible de cette stupidité.» Il ne demande pas à être guéri de la maladie! Il ne demande pas, il est prêt, il dit: «Bon. Tant que je peux marcher, je marche. Tant que ça peut durer, je dure. Mais ce n’est pas cela que je demande: je demande à être guéri de ma stupidité.» Je crois que c’est cela qui lui permet de... oui, qui lui donne l’endurance nécessaire. Bon. Ça suffit. J’avais dit que je ne dirais rien! Tu vois comment tu es 1... Je dis toujours quand je suis là-bas: «Aujourd’hui, rien.» Je ne veux pas me mettre à dire des choses déplaisantes. Et puis... Déplaisantes? Oui, il vaut mieux parler de victoire que de... (Mère rit) parler de difficultés! (silence) C’est ce que Sri Aurobindo m’avait dit quand nous discutions de toutes ces choses et des difficultés du chemin; il me disait: «Mais... (il comparait son corps au mien) mais moi, je n’ai pas l’étoffe de cette endurance; je n’ai pas été fabriqué comme ça – votre corps est solide!» (Mère fait un geste comme si elle tenait du fer.) Ce qu’il a passé par toutes sortes de choses!... Et il est gentil. Il est gentil, il ne se plaint pas. Voilà, mon petit, alors si ton corps a un petit peu d’ennuis, tu penseras que c’est par sympathie pour le mien! (Mère rit) et tu ne te tourmenteras pas. Voilà.
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