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20.09.2017, 10:26 | |
1961.10.30
C’est comme cela que je l’ai vu pour la première fois, en haut de l’escalier. (silence) En t’écoutant lire, j’ai eu une expérience, comme si j’entendais: «Le début de la légende... le début de la légende...» C’est tout à fait curieux. Il est là et l’atmosphère est pleine d’une sorte de concentration de force, et il y a ces deux choses: «C’est ainsi que commencent les légendes... C’est ainsi que commencent les légendes... Le début de la légende...» J’entends ça. Et une sorte d’analogie avec les vieilles histoires: le Bouddha, le Christ... C’est curieux. Comme si je regardais en arrière, après peut-être quelques milliers d’années (ce n’est plus maintenant: c’est comme si, de quelque part, je regardais en arrière; maintenant, c’est en arrière de quelques milliers d’années), et c’est le début de la légende. Et la photo adoptée par la légende, c’est cette photo où il est jeune, de face, la tête seulement. Une photo qui a été faite en France d’après un «snap» (on a séparé la tête: c’était une vieille photo qui était mauvaise), ça a été fait en France en même temps qu’on a fait cette photo de moi avec le voile. Curieuse impression... Et Sri Aurobindo est toujours le même. Ce que j’aurais voulu au début du livre, c’est ma vision: comment je le vois maintenant. Mais c’est intraduisible. (silence) C’est tellement compact. Curieux, cette impression – impression du corps et de l’atmosphère – quand je me suis projetée en avant. C’est quelque chose qui est plus... plus dense, plus compact que le physique: la Création Nouvelle. On a toujours tendance à penser que c’est quelque chose de plus éthéré, mais ce n’est pas ça! Théon, lui, l’avait dit, mais Théon ne s’exprimait pas très bien; sa façon de dire n’avait pas la puissance de la révélation (c’était basé sur l’expérience, mais l’expérience n’était pas de lui: c’était l’expérience de Madame Théon, et elle... c’était une femme merveilleuse au point de vue de l’expérience, unique, mais elle n’avait pas d’intelligence; enfin c’était une femme cultivée et intelligente mais c’était tout, ce n’était rien). Mais vraiment ils étaient venus comme des forerunners [des avant-coureurs]. Et Théon insistait toujours, il disait: «Ce sera une densité plus grande.» Au point de vue scientifique, il paraît que c’est une hérésie, que «densité» ne veut pas dire cela. Mais c’était ce qu’il disait: «Une densité plus grande.» Mais moi, l’impression que ça me fait, cette atmosphère, c’est quelque chose de plus compact – plus compact, et en même temps sans lourdeur ni épaisseur. Mais évidemment, tout ça ce sont des absurdités au point de vue scientifique. Mais c’est une impression compacte. Hier c’était comme cela; je suis restée avec... quelque chose de si solide (Mère touche sa tête), comment dire?... C’est solide, mais ce n’est pas solide à la manière dont nous disons «solide»! Ce n’est pas comme cela. Et puis ma tête était devenue lourde. Mais il était là tout le temps, tout le temps pendant que tu lisais; et encore maintenant c’est la même chose: il est là. Et dans sa conscience, il y avait que tout cela c’est déjà passé (j’ai été transportée en avant, et ce moment-ci était en arrière) et c’était: «Ah! voilà le début de la légende.» Par conséquent il y aura une légende. Mais alors, j’avais l’impression qu’il y avait la même différence entre le fait physique du Christ ou le fait physique du Bouddha et ce que nous en savons (et disons, et pensons, et sentons maintenant), qu’entre ce que nous, nous savons maintenant de Sri Aurobindo et ce qui était à ce moment-là quand j’ai été projetée. Et ce livre était comme l’initiateur (au sens anglais de initiating) de la légende. Et Sri Aurobindo était là: ce que je connais maintenant de Sri Aurobindo – je connais un Sri Aurobindo éternel, n’est-ce pas. Et si solide! oh, une telle cohésion, une telle MASSIVITÉ, et en même temps... je ne sais pas. C’est tout à fait autre chose que ce que l’on attend – tout à fait. Tu ne peux pas t’imaginer ce que c’est. Et c’est resté toute la journée: quelque chose qui est compact et sans division. Et alors, quand je touchais ma tête hier après-midi et le soir, ça me paraissait mou! C’est cela qui est étonnant; quand je touche comme ça (Mère touche sa tête), j’ai l’impression que c’est mou! que la tête est devenue molle! Et en même temps, c’est une masse compacte. Qu’est-ce que c’est que ça? On va m’emmener dans un cabanon! Bon, voilà, mon petit. Eh bien, c’est une expérience pour ta fête. Hier, j’ai commencé à voir cela, j’ai dit: «Tiens! ça, c’est le filon.» Je ne sais pas, je ne sais même pas pourquoi, mais c’est la façon dont tu as présenté la chose, la façon dont tu as expliqué que le plus inconscient et le plus conscient se touchent; c’est cela qui a été le... comme le fil, ou la clef, je ne sais pas. Alors j’ai suivi le fil, comme ça, et cette expérience est venue. Et aujourd’hui, c’est la continuation. C’est-à-dire qu’on a l’impression qu’on se trompe de chemin... D’une façon ordinaire, quand on est là, à chercher le Supramental, on est toujours à le chercher là-haut. Mais ce n’est pas ça! ce n’est pas ça. Et toujours on s’imagine une sorte de subtilisation, d’éthérisation – mais ce n’est pas ça. Ce n’est pas ça. Bon, il ne faut pas garder cela [pour l’Agenda]. Je te dis, on va m’enfermer! Ce matin, j’ai déjà eu cette impression; je me suis dit: «Si je continue, bientôt je ne pourrai plus parler, autrement on va me mettre dans un asile d’aliénés!» Non?... Non, Douce Mère, ça me semble très... Il n’y a pas de danger? (Rires) Oh! je ne crains rien! Voilà, mon petit. Alors une bonne année. Mais elle commence bien, ton année.
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