эволюционная трансформация человека

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Том 8. 30 сентября 1967
12.03.2025, 15:10

1967.09.30

 

Tu n'as rien senti de spécial?... Parce que depuis deux ou trois jours, mais surtout la nuit dernière et ce matin, c'était le corps qui apprenait, les cellules qui ont appris... Je te l’ai dit, le travail jusqu'à maintenant, c'était le changement – le transfert – entre agir par habitude et réaction, et laisser la Conscience divine agir. Et ce matin, pendant une partie de la nuit et toute la matinée jusqu'à ce que les gens soient arrivés, toutes les actions, tous les mouvements, tous les gestes, les toutes petites choses (quand il y a, par exemple, un problème posé par quelqu'un ou une décision à prendre, depuis des années ça vient d'en haut), mais ce sont tous les mouvements matériels, et puis les mouvements intérieurs, l’attitude du corps, l’attitude des cellules, la conscience absolument matérielle, pour tout-tout-tout: la vieille méthode était partie.

Ça a commencé par la perception de la différence qui restait entre comment c'était et comment cela doit être, et puis cette perception est partie et il n'y avait plus que «ça»... Quelque chose (comment dire?...) C'est le mot anglais smooth [coulant, lisse] qui donne le plus l’impression; tout se fait smoothly, tout-tout sans exception: la toilette, se nettoyer les dents, se nettoyer la figure, tout (manger, depuis longtemps, il y a le travail pour que ce soit fait de la vraie manière). Ça commence toujours par cette espèce de (Mère ouvre les mains) «surrender» (je ne sais pas le mot, ce n'est pas une abdication ni une offrande, c'est entre les deux, mais je ne sais pas, il n'y a pas de mot français pour cela) de la FAÇON dont on fait les choses: ce n'est pas la chose en elle-même, qui n'a aucune importance (c'est un état dans lequel il n'y a pas de «grand» et de «petit», d'«important» et de «pas important»); et c'est quelque chose de si... (geste étal) uniforme dans sa multiplicité; n'est-ce pas, il n'y a plus de heurts ni de grincements ni de difficultés ni... (tout cela, ce sont des mots si grossiers pour dire les choses): c'est quelque chose qui avance-avance dans un mouvement si... (même geste étal) le mot le plus proche, c'est smooth, c'est-à-dire sans résistances. Je ne sais pas. Et ce n'est pas une intensité de félicité, ce n'est pas cela: ça aussi, c'est si égal, si régulier (même geste étal), et pas uniforme: c'est innombrable. Mais c'est tout comme cela (même geste) dans un même... un rythme (le mot rythme est violent). Et ce n'est pas une uniformité, mais c'est quelque chose qui est si égal et qui donne l’impression d'être si doux, n'est-ce pas, et avec une puissance formidable, dans la moindre chose.

Il y a eu pendant plusieurs jours (je t'en ai parlé l’autre fois) la vision de la cruauté chez les êtres humains, et un travail très actif pour que cela disparaisse de la manifestation. Ça, c'est dans le travail d'ensemble, avec une puissance si concrète (Mère ferme le poing) pour que cela disparaisse. Cela avait commencé par des visions d'horreurs (presque des souvenirs) qui avaient été vues – plus que vues, n'est-ce pas, des choses qui avaient soulevé cette réprobation, horreur... Et puis ça s'organise dans l’ensemble et le tout est pris comme cela (Mère ouvre les bras), tous ces mouvements dans le temps (le temps et l’espace se confondent en quelque chose... qui est une immensité – une immensité, une infinitude, et on pourrait dire «multiplicité», mais les mots sont mauvais), enfin c'est un ensemble qui est pris dans la conscience – c'est un ensemble de manières d'être et de vibrations –, et alors qui est comme présenté à la Conscience Suprême pour que ce soit transformé, que ça n'existe plus.

Ça a commencé comme cela.

Et puis une fois cela fait, ça s'est comme concrétisé, concentré sur ce petit point du corps, pour que justement certaines choses, certaines vibrations d'inconscience ne puissent plus exister là aussi. Et alors, ça a abouti aujourd'hui à ce transfert, qui a été constant – constant –, sans mélange, pendant à peu près quatre heures. Après... C'est surtout l’invasion des choses du dehors qui coupe. Et pourtant, il n'y a pas une réprobation de cette invasion; il faut que cette transformation – que ce transfert – continue dans le rapport avec tout ce qui vient. Alors ce sera bien.

Il y a deux choses. Il y a toute cette foule que je vois constamment, et depuis longtemps («longtemps» c'est-à-dire humainement parlant), dès que je suis là, dès que ce corps est là pour voir les gens, il n'est plus qu'un canal, une espèce de... (geste indiquant le passage de la Force d'en haut descendant à travers Mère vers les gens), pour que la Conscience du Seigneur traverse et aille. Il n'y a même pas, il y a un minimum de besoin de recevoir: c'est une Action comme cela (même geste à travers Mère), c'est la Force qui passe. Et quand c'est dans cette chambre-là qui est exclusivement réservée à voir les gens, la chambre se remplit de la Présence, et alors c'est comme si cette Présence ouvrait les bras pour recevoir les gens, les prenait, les enveloppait, et puis les laissait sortir.

Mais alors, pour les choses personnelles à ce corps, comme toutes les choses de la toilette, de la nourriture, tout cela maintenant, ce n'est plus de la même manière, je ne sais pas comment expliquer... Ici, c'est une activité; là-bas, c'est simplement comme cela, une Présence. Ici, c'est une activité: il faut remplir un verre d'eau, mettre du dentifrice, brosser les dents, tout cela ce sont des activités; eh bien... plus de souvenirs, plus d'habitudes; les choses ne se font pas parce qu'on a appris à les faire comme cela: spontanément, c'est fait par la Conscience. Il y a eu entre l’ancien et le nouveau mouvement un petit moment de passage qui était difficile où la vieille habitude n'est pas là, la nouvelle conscience n'est pas là d'une façon permanente, alors... par exemple, cela se traduit par ce qui a l’air d'être des maladresses, des mouvements qui ne sont pas exactement le mouvement qu'il faut. Mais ça ne dure pas, ça arrive une fois comme cela pour une chose, juste pour apprendre la leçon – toujours on est là pour apprendre la leçon.

Remplacer le souvenir, la mémoire, l’action, par... Par exemple, savoir où quelqu'un habite, son adresse ou sa maison (c'était l’activité de cette nuit), et l’ancienne méthode, la méthode mentale, il faut la remplacer par la nouvelle méthode de conscience qui sait la chose juste au moment de la faire: «Ça, c'est à faire.» Ce n'est pas: «Ah! il faut aller là-bas», non: à chaque minute on est où l’on doit être, et puis quand on arrive à l’endroit où l’on doit aller: «Ah! c'est là.»

C'est vraiment très intéressant.

Alors, entre le moment où l’on agit comme tout le monde et le moment où l’on agit – où c'est le Seigneur qui agit –, entre les deux, il y a un petit passage: on ne sait plus très bien ça et on ne sait pas encore bien ça, alors ce pauvre corps a des petites incertitudes, des petites maladresses. Mais il apprend très vite sa leçon.

C'est vraiment intéressant.

(long silence)

Et on comprend bien pourquoi les saints, les sages, ceux qui voulaient se sentir tout le temps dans cette atmosphère divine, pourquoi ils avaient supprimé toutes les choses matérielles – parce qu'ils n'étaient pas transformés, et alors ils retombaient dans l’autre manière d'être, et il y a un moment où cela devient... désagréable. Mais transformer ça... c'est in-com-pa-ra-ble-ment, immensément supérieur, dans le sens que cela donne une stabilité, une conscience et une réalité extraordinaires. Les choses deviennent la vraie vision, la vraie conscience; ça devient si concret, si réel!

Rien – rien d'autre ne peut –, rien d'autre ne peut donner cette plénitude.

Échapper, s'enfuir, rêver, méditer, entrer dans des... c'est très bien, mais ça a l’air pauvre à côté, si pauvre! Si pauvre.

(silence)

La chose la plus difficile qui reste, c'est de parler. C'est ce qu'il y a de plus difficile, cela demande un gros effort. Ce matin pendant que j'avais l’expérience, il y avait presque comme une supplication du corps: «Oh! ne parle pas, ne lui dis pas.» Je n'avais pas l’intention de le dire, mais (geste d'en haut) je suis contrainte. Le corps n'a pas l’intention de parler, il n'aime pas, et il y a quelque chose qui oblige.

C'est la seule chose qui soit difficile.

Les mots sont si insuffisants! Ça aussi, on m'a demandé: comment communiqueront-ils, les êtres qui seront entièrement supra-mentaux (je veux dire, sans le mélange de cette origine matérielle), comment est-ce qu'ils communiqueront? Simplement comme cela? (geste d'échange intérieur)

Il faut un tel effort pour parler.

Et ce n'est pas une «communication de pensée» comme ce qu'ils appellent la télépathie, ce n'est pas cela, c'est... ce sont des mouvements de conscience. Ça aussi, sans heurts, sans résistances: des mouvements de conscience [dans la Matière]. Par exemple, il y a quelque chose qui doit être fait et ce n'est pas ce corps-ci qui doit le faire, c'est un autre; nous sommes encore obligés de dire: «Il faut faire ça comme ça», et cela représente... on a l’impression de soulever une montagne, alors que si l’autre était dans le même état, tout naturellement, tout spontanément ce serait fait. J'ai eu des exemples: de temps en temps je VOIS (ce n'est pas «je pense»: je vois), je vois: «Ça, ça doit être ça» (de toutes petites choses), je ne dis rien – l’autre corps le fait. Mais cela arrive de temps en temps, rarement – ce devrait être l’état constant... Oh! quelle vie admirable!

 

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Категория: Том 8 аудио | Добавил: Irik
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