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25.08.2024, 14:29 | |
1967.04.22
Qu'il y ait une très grande Pression, une sorte d'intensité de pression, c'est indiscutable – partout-partout. Et naturellement, la réaction de l’Ignorance. Au fond, la Nature avait arrangé les choses, et comme elle n'avait pas de limite de temps, c'était arrangé pour que cela dure des millénaires et des millénaires et des millénaires – on allait tranquillement. On s'amusait en route; toutes les inventions que l’on pouvait avoir, on les exécutait, et on s'amusait. Mais on n'avançait pas très vite. Et elle a arrangé les choses de telle manière que s'il y a une pression pour aller vite, oh! cela fait des catastrophes. Sur l’immense masse, la masse qui est encore plongée dans l’Ignorance, ça produit une sorte d'excitation qui a tendance à devenir malsaine. Pour ceux qui sont dans un certain équilibre, ils protestent; ça, j'ai entendu souvent dire: «Mais nous ne sommes pas pressés, ça va bien comme cela! quand ça se produira, ça se produira, pourquoi vouloir changer si vite!» Ceux qui ont trouvé un équilibre suffisamment harmonieux dans la vie, c'est leur attitude: «Oh! vous êtres bien pressés, pourquoi voulez-vous bousculer tout? Il n'y a qu'à laisser faire. Quand ça se fera, ça se fera», voilà. Tous les gens un peu «sâttviques», posés, ont une espèce d'équilibre comme cela. Et puis, parmi ceux qui aspirent, il y a un tout petit nombre qui sont sincères, sérieux, posés, prêts à tout: à aller lentement, à aller vite, à faire beaucoup, à faire peu, mais qui sont réguliers et tranquilles. Et enfin, il y a une bande de gens qui aiment le déséquilibre, et alors pour eux, c'est l’occasion de toutes les extravagances. Mais il est évident que la Pression de la Force se fait sentir partout. Sri Aurobindo disait toujours que ce qui était le plus important, mais aussi le plus difficile, c'était de savoir garder l’ÉQUILIBRE DANS l’INTENSITÉ. D'avoir l’intensité de l’aspiration, l’intensité de l’effort, l’intensité de la marche en avant, et en même temps de garder son équilibre – l’équilibre d'une paix parfaite. Ça, c'est la condition idéale. Mais c'est difficile. (silence) Et pour les cellules du corps, le passage de la tranquillité d'origine «tâmasique» (le calme qui a été le produit, dans l’ancien temps, de l’Inertie et ce qui reste encore de cette tendance d'inertie), pour que ce calme cesse d'être inerte et qu'il appartienne, au contraire, au calme de la Toute-Puissance, il y a un passage difficile. Pour les cellules, c'est difficile. Ces jours-ci, oh!... C'est le travail de ce passage qui est en train de se faire dans les détails, et ce n'est pas commode. C'est comme cette habitude des cellules de prendre de la force d'en bas (par la nourriture, etc.), quand on veut transformer cela en une habitude constante de prendre la force d'en haut à chaque moment, dans tous les petits détails, il y a un moment difficile... («d'en haut», c'est une façon de parler, parce que si l’on considère, ce peut être des profondeurs aussi: ça n'a pas de sens ni de direction, de haut ou bas ni de tout cela). Mais c'est de ne plus prendre le point d'appui sur la surface: pour se tenir debout, pour marcher, pour s'asseoir, pour faire des mouvements... Et puis, il y a la pression de l’agitation extérieure (le monde vit dans une agitation perpétuelle), l’agitation extérieure: tout, tout le monde se précipite pour... vraiment on ne sait pas pourquoi. Ils veulent faire dix fois plus de choses dans un temps où il n'est pas possible de le faire normalement, et alors ça fait comme cela (geste trépidant). Et avoir la force de rester calme et en équilibre là-dedans, dans ce tourbillon... C'est vraiment très intéressant. Ce que les hommes appellent généralement la «force» (dans le sens du mot anglais strength), c'est quelque chose de très lourd et de très tâmasique. Et la vraie force, c'est un mouvement d'une rapidité formidable, mais... dans un calme parfait. Il n'y a aucune agitation; le mouvement est fantastiquement plus rapide, mais sans agitation, dans un calme!... Et cette Force-là, généralement ils ne la sentent même pas, et c'est pourtant celle-là qui permet – qui permettra – la transformation. La difficulté, c'est toujours la transition. N'est-ce pas, le corps agit (il est pour ainsi dire porté: les choses sont faites sans avoir le sentiment de la résistance ou de la fatigue, rien de tout cela, ça n'existe pas), et puis si, pour une raison quelconque (généralement une influence venant de quelqu'un d'autre ou une pensée venant de quelqu'un d'autre), si le souvenir de l’autre méthode (la méthode ordinaire, la méthode universelle, de tous les êtres humains) vient, tout d'un coup c'est comme si... (c'est tout à fait étrange), c'est comme si le corps ne pouvait plus rien faire, absolument comme s'il allait s'évanouir. Alors imédiatement, il y a la réaction, et l’autre mouvement reprend le dessus. Mais ça fait une période difficile. Quand ces rechutes seront impossibles, alors ce sera la sécurité. Mais comme cela, c'est difficile. Seulement, maintenant (dans le temps, il y a un moment où c'était dangereux), maintenant, imédiatement dans les cellules, il y a ce mouvement d'adoration qui appelle: «Toi-Toi-Toi...» Alors, ça va.
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