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24.11.2024, 17:57 | |
1967.07.19
(À la suite de la dernière conversation sur le psychique.) J'ai eu justement ces jours-ci une série d'expériences à ce sujet, d'expériences très intéressantes... La même personne (que je vois, mettons même tous les jours, ou très souvent), l’impression que fait le contact (et qui reste plus ou moins) dépend de la présence du psychique. La même personne, n'est-ce pas, les mêmes relations, il y a des moments où cela devient plein et on a l’impression d'une chose... oui, pleine – pas positivement «vivante» mais (je ne peux pas dire «solide» parce que ça n'a rien de dur), mais plein, consistant; et puis des moments où c'est mince, fugitif, neutre. Et alors j'ai observé (les mêmes personnes, dans les mêmes circonstances), il y a des moments où on a l’impression d'un contact... plus que vivant (le mot vivant n'est pas suffisant), qui est EXISTANT, c'est plutôt cela; un contact existant, durable (mais pas «durable» dans le temps: durable dans sa nature); à d'autres moments, exactement les mêmes personnes (souvent dans les mêmes circonstances), c'est mince, c'est plat, c'est sec, c'est superficiel – ce peut être très actif et avec l’apparence très vivante, mais ça n'a pas de profondeur... Et j'ai vu que c'est quand le psychique participe et quand le psychique ne participe pas. Alors, maintenant, j'en suis au point où je peux sentir à chaque minute (sentir, je ne dis pas percevoir psychiquement, je dis sentir matériellement) quand le psychique est là ou quand il n'est pas là. C'est très intéressant. C'est ces jours-ci. Et ça fait toute la différence, dans le sens que... Tiens, c'est comme la différence entre une image ou une représentation ou un récit, et la chose elle-même – entre l’image et la chose elle-même, entre le récit et la chose elle-même. C'est la différence. Dans l’un, ça EXISTE; dans l’autre, ça peut vivre, mais c'est... superficiel et... passager. Et justement, comme je le disais l’autre jour, cela ne dépend pas du tout de l’importance de ce que l’on fait (l’importance selon la conception mentale naturellement), de l’importance de ce que l’on fait ou de la gravité de la circonstance, rien de tout cela: simplement le psychique est là ou il n'est pas là. Voilà. Ce qui revient à dire que les CELLULES ELLES-MÊMES sentent la différence, perçoivent la différence. Je ne me souviens plus parce que je ne note pas mentalement ces choses, mais c'est une expérience que j'ai eue avec quelqu'un que je vois très souvent (peut-être tous les jours, je ne sais pas, je ne me souviens plus qui c'est). Un jour, pendant un certain temps, l’impression d'un rapport existant, plein et... on pourrait appeler cela «confortable», avec le sentiment d'une sécurité; la même personne dans les mêmes circonstances, tout d'un coup, comme l’image d'elle-même: creux (très vivant, très actif mentalement), mais c'est creux et sec, indifférent – pour ainsi dire inexistant. C'était ces jours-ci. Je ne sais plus qui c'est. Et cela m'a donné la clef de tout-tout-tout le problème. Au fond, on pourrait dire que c'est la différence entre la même vie, la même existence, la même organisation – la même vie terrestre, n'est-ce pas –, avec la Présence du Divin perceptible, ou pas manifestée. Et c'est comme cela au point de vue de la terre entière. *
(Mère entre dans une longue concentration qui dure environ une demi-heure) Rien à dire? I l faudrait se souvenir, toujours. Se souvenir... Tu n'as rien senti de particulier? Si. Quoi? J'ai fait une chose – pas particulière parce que je le fais d'habitude –, mais plus totalement, je puis dire, que d'habitude. Je voudrais savoir si tu as senti quelque chose? Je ne sais pas... Cela me semblait tellement ÇA. Oui. Je t'ai parlé l’autre jour de ce que j'appelle le «transfert»; depuis deux jours (plus: depuis plusieurs jours, mais deux jours, et spécialement hier et aujourd'hui), il y a un travail pour que ce soit perpétuel, c'est-à-dire qu'il n'y ait rien d'autre que Ça. Alors commence à venir une espèce de pouvoir matériel d'êten-dre – d'étendre la zone, tu comprends –, de l’étendre comme cela (geste englobant) à ce qui est imédiatement proche. Alors aujourd'hui, au lieu de mettre la Force comme cela (geste de haut en bas), comme je le faisais toujours, j'ai... c'était comme englobant ton corps dans le même mouvement des cellules. C'était assez réussi! Et je voudrais savoir si tu as senti une différence. Je n'ai jamais eu autant l’impression que ce soit tellement Ça, et tellement... LÀ. Ah! alors c'est cela. Je te fais cela la nuit; seulement c'est plus subtil que quand il y a la présence physique. (silence) C'est en train de se faire. C'est en train de se faire dans le sens que cela devient de plus en plus constant. C'est l’action d'une aspiration tout à fait consciente qui devient constante, et la Réponse qui donne le résultat imédiat de cette aspiration... Mais c'est un domaine encore tout à fait nouveau – nouveau sous cet aspect total, intégral. Avant, tout ce qui se passait dans le corps (je ne parle pas pour celui-ci, je parle d'une façon générale), c'était la réflexion et l’effet de la «Chose», tandis qu'ici, c'est la Chose elle-même; mais l’habitude millénaire d'être autrement est là tellement forte que cela donne l’impression... C'est comme... (la comparaison est mauvaise, mais enfin), c'est comme de tirer un caoutchouc; alors tant que c'est tiré (geste d'effort pour tirer la matière), l’effet est là; mais si la tension cesse, même pour une seconde (geste d'aplatissement brutal), par habitude ça retombe... Ce qui contraint à une tension constante. Mais ce ne sera pas toujours comme cela. C'est le passage d'une habitude à l’autre; quand l’autre mouvement sera établi, alors ce sera naturel, il n'y aura pas besoin de cette tension constante. On verra combien de temps cela prend. Et alors, pour la première fois avec toi, j'ai (parce que le résultat aussi, dans la matinée, était assez concret et constant), j'ai essayé d'englober. C'est loin d'être ce que ça doit être, mais il y a eu un résultat. C'est très loin d'être «ça» que ce doit être, mais... (silence) Cette extraordinaire impression de l’irréalité de la souffrance, l’irréalité des maladies, l’irréalité... C'est tout à fait curieux. Alors il y a toute cette habitude millénaire qui vient et essaye de démentir et de dire... de dire que c'est l’effet dans lequel on se trouve qui est une irréalité! Et alors, c'est là. Parce qu'il n'y a pas d'action mentale ni de pensée ni rien de tout cela: c'est tout dans les vibrations... Il y a des moments, n'est-ce pas, d'une gloire inexprimable, mais c'est fugitif. Et l’autre est là: ça encercle, ça presse, ça... Quand on réussit à ce que le mental [matériel] ne soit pas du tout actif, c'est relativement plus facile, mais quand le mental vient assaillir, alors... Alors il faut presque employer la violence pour repousser, pour faire le silence. C'est pour cela que tant que l’on n'est pas arrivé à cet état où le mental peut être comme cela (geste étal) absolument immobile... Quand il n'y a plus que la conscience, alors ça va. Avant cela, ça paraît impossible, un travail impossible. Mais quand le mental est remplacé par la conscience, alors... On n'a plus le temps de rien. On travaillera un autre jour!
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