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28.08.2022, 18:26 | |
1965.10.10
Et tes nuits? (le disciple a l’air profondément dégoûté) Oh! il y a tout un travail qui se fait la nuit. Oh!... Tout le petit fonctionnement subconscient des habitudes, avec toutes les gradations de l’importance que cela prend dans la conscience générale, et suivant la proportion de l’importance, d'une façon très intéressante, cela donne l’échelle. Il y avait toute l’échelle, depuis les petites manies que l’on a, qui sont très superficielles naturellement et simplement des habitudes, jusqu'aux gens qui sont des maniaques avérés ou des demi-fous – toute l’échelle avec tout le fonctionnement. Et alors, la perception que c'est seulement une question de dosage: on appartient tous à la même substance! C'était vu d'une façon si concrète que c'était bien intéressant. Et à la conclusion, on voyait comment mettre cela sous l’Influence directe de la Force et de la Conscience suprêmes de façon à rompre l’enchaînement obligatoire des habitudes. C'était très intéressant. Ce sont toutes les choses que l’on considère comme «sans importance», et c'est tout ça, toute la masse de tout ça, qui empêche la transformation physique. Et parce que ce sont de toutes petites choses (c'est-à-dire APPAREMMENT de toutes petites choses qui n'ont aucune importance, par exemple au point de vue de la pensée, qui sont considérées comme négligeables), ce sont les pires obstacles. Naturellement, si la conscience est faussée, il faut d'abord la rectifier, mais je parle de consciences qui sont éclairées, qui vivent dans la Vérité, qui ont l’aspiration, et qui se demandent pourquoi cette intensité d'aspiration produit de si pauvres résultats – maintenant, je sais. Le pauvre résultat est dû à ce que l’on ne donne pas assez d'importance à ces toutes petites choses qui appartiennent au mécanisme subconscient et qui font que dans la pensée, vous êtes libre, dans le sentiment vous êtes libre, même dans l’impulsion vous êtes libre, et que physiquement vous êtes l’esclave. Il faut défaire tout cela, défaire-défaire. Et quand les cellules sont de bonne volonté... Ce que j'appelle être de «bonne volonté», c'est que dès que leur attention est tournée vers la Force suprême (ou la Présence suprême ou l’Existence suprême ou la Réalité suprême, n'importe, les mots ce n'est rien que des mots), dès que leur attention est tournée vers Ça, un éclatement de joie: «C'est ça! c'est ça!» Dans les cellules qui sont vraiment non seulement de bonne volonté mais assoiffées de la Vérité: un éclatement de joie. Et puis... les vieilles habitudes qui recommencent. Et elles disent (ça revient périodiquement, c'est-à-dire très souvent, des milliers de fois dans la journée): «Mais il n'y a qu'à vouloir!», ou «Il n'y a qu'à aspirer», ou «Il n'y a qu'à y penser» (ce n'est pas «penser» penser), «Il n'y a qu'à tourner son attention» – «Oh! mais c'est vrai!» Comme ça. «Oh! quelle joie!» Et puis brff! toutes les vieilles habitudes qui reviennent. C'est fantastique... fantastique. La crainte de l’inconnu est partie (le doute est parti depuis très longtemps), la crainte de l’inconnu, du nouveau, de l’inattendu, est partie; ce n'est plus que le mécanisme de l’habitude. Mais ça tient, ça colle, oh!... Ça partira. Et de temps en temps (de temps en temps: assez rarement), une étincelle, pour ainsi dire, de la vraie Conscience qui fait un essai, qui descend, mais encore cela produit des... (geste de soulèvement et de tumulte). Ce n'est pas encore reçu et manifesté dans la Paix suprême, alors ça s'en va. Ce qui, avant (avant le travail sur les cellules), ce qui faisait que le corps restait tranquille quand la Force descendait et qu'il n'était pas bouleversé, c'était cette somme formidable de tamas qui était dedans! c'est ça! qui ne répondait pas, alors c'était tranquille. Mais maintenant, ça répond. Et on se rend compte que si toute cette Puissance, cette Force formidable se manifestait – celle qui est consciente, qui est là consciente –, si elle se manifestait, oh! (Mère rit) on a l’impression que toutes les choses se mettraient à danser, sauter! Il faut être patient, c'est ce que je me répète cent cinquante fois, mille fois par jour: il faut être patient. (Riant) Toi, tu n'es pas content. Non! Je vois bien! (Mère rit) Tu n'es pas content du tout. Que faire?...
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