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18.04.2017, 10:54 | |
1961.04.18
Je continue ce Véda. Je vois bien comme c’est beau et comme ça a dû être efficace pour ces gens, quelle puissance de réalisation ces hymnes devaient avoir! mais pour moi... Pourtant, il y avait un temps où j’étais en rapport avec tous ces dieux et toutes ces choses, et cela avait une réalité pour moi tout à fait concrète; et maintenant... je lis et je comprends, mais je ne peux pas vivre. Et je ne sais pas pourquoi. Ça n’a pas encore déclenché l’expérience. N’est-ce pas, pour moi, l’expérience – l’Expérience constante, totale, permanente –, c’est... il n’y a que le Suprême. Seule l’existence du Suprême, seul le Suprême existe. Alors ils me parlent d’Agni, de Varouna, d’Indra... Je n’arrive pas. (Mais par exemple, ce que ce Véda fait très bien, c’est qu’il vous donne la perception de votre infirmité, de votre incapacité, de l’état lamentable dans lequel nous sommes maintenant: ça, il y réussit très bien!) Et alors hier, il y avait cette ardeur de la Flamme – tout brûler pour tout offrir. C’était tout à fait concret, c’était une intensité de vibrations: je voyais les vibrations. Tous les mouvements d’obscurité, d’ignorance étaient précipités là-dedans. Et il y avait un temps, je me souviens, où j’avais traduit avec Sri Aurobindo ces hymnes à Agni, et où Agni avait une réalité pour moi – eh bien, hier, ce n’était pas cela, ce n’était pas le dieu Agni: c’était un ÉTAT. C’était un état du Suprême. Et comme cela, c’était proche, c’était clair, c’était intense, c’était vibrant, c’était vivant. (silence) C’est seulement dans la nuit (tout à fait vers la fin de la nuit, après deux heures du matin) que tout ce subconscient remonte-remonte, pour être revécu. Et avec une perception si nouvelle, si inattendue, oh!... C’est incroyable! C’est incroyable, ça change toutes les valeurs et toutes les relations et toutes les réactions (Mère dessine de grands mouvements de forces qui se déplacent): tout ça, c’est un échiquier... absolument inattendu! Et je vois qu’il y a une action très steady, insistante et régulière, pour supprimer les valeurs morales. Oh! j’ai été toute ma vie affligée de ces valeurs morales! Toute chose, imédiatement, se situe dans une échelle de valeurs morales (pas de la moralité ordinaire, il s’en faut! mais le sens de ce qui est à encourager ou de ce qui est à décourager, de ce qui m’aide vers le progrès et de ce qui empêche le progrès): instantanément toute chose était vue avec cette volonté de progrès – tout, toutes les circonstances, toutes les réactions, tous les mouvements, tout-tout-tout se traduisait par cela. Et maintenant, l’action de ce subconscient qui se lève, ça vous barbote là-dedans! comme si c’était une leçon pour vous dire: voilà vos notions de progrès! toutes basées sur des illusions – un mensonge général. Les choses n’étaient pas du tout comme elles paraissaient, elles n’avaient pas l’effet qu’elles semblaient, ni le résultat que l’on percevait – tout-tout-tout, oh! Seigneur! (silence) Il est évident que pour pouvoir être en contact et pour manifester ce que les gens du Véda appelaient «la Vérité», eh bien, j’ai encore beaucoup-beaucoup-beaucoup de choses à changer... beaucoup. Et pourtant, c’est un fait, je suis dans cet état où rien n’existe plus, que le Divin, le Suprême – le Suprême dans toutes les vibrations, tout ce que je fais, tout ce que je sens. Mais cela encore doit se mitiger dans ma conscience, d’une certaine façon, puisque... puisque ce n’est pas encore LAVérité.
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Mon petit, tu sais, il faut avoir les pieds par terre, être bien solide, bien équilibré, et puis ne pas s’emballer! Mais tu semblés dire que les idées qui commandent notre progrès, ou qui soutiennent notre progrès, sont des idées morales plus ou moins fausses; alors qu’est-ce qui doit soutenir notre progrès? Qu’est-ce qui doit nous faire dire: ceci est bon ou n’est pas bon, ceci est utile ou n’est pas utile au progrès? Ce n’est pas nécessaire, c’est justement ça! Maintenant je sais, ce n’est pas du tout nécessaire, pas du tout. Il faut simplement que l’aspiration soit tout le temps comme ça (geste comme une flamme qui monte). Aspiration, c’est-à-dire on sait ce que l’on veut: on veut. Mais on ne peut pas lui donner une forme définie; parce que Sri Aurobindo a employé certains mots, nous, nous disons d’autres mots, d’autres disent encore d’autres mots; et tout cela, ça ne veut rien dire, ce sont simplement des mots. Mais il y a quelque chose qui est par-delà tous les mots, c’est... Pour moi, ce qui est le plus simple (le plus simple à exprimer), c’est ça: «La Volonté du Suprême.» Et note que c’est seulement «la Volonté du Suprême» POUR LA TERRE; parce que c’est une chose assez particulière: en ce moment, je suis dans une conscience universelle et la terre me paraît une toute petite chose comme ça (Mère dessine une bille dans l’espace) qui est en train de se transformer. Mais ça, c’est une autre affaire, c’est au point de vue du Travail. Mais pour ceux qui sont ici, on peut dire: «Ce que le Seigneur suprême prépare pour la terre.» Il a envoyé Sri Aurobindo pour le préparer; Sri Aurobindo a appelé cela «la réalisation supramentale»; nous pouvons employer les mêmes mots pour la facilité de la communication. Eh bien, c’est ce mouvement comme ça (geste comme une flamme qui monte), vers Ça, qui doit être constant – constant –, total. Tout le reste, ce n’est pas notre affaire. Et le moins nous nous en mêlons mentalement, le mieux c’est. Mais ÇA, cette Flamme, c’est indispensable. Et puis, quand ça s’éteint, la rallumer; quand ça s’effrite, la rassembler – comme ça, tout le temps, tout le temps, tout le temps, TOUT LE TEMPS, quand on dort, quand on marche, quand on lit, quand on bouge, quand on parle, quand on... tout-le-temps. Tout le reste, ça n’a pas d’importance: on peut faire n’importe quoi (cela dépend des gens et des pensées qu’ils ont). Justement, tu peux demander aux gens comme X, ils te diront qu’on peut faire n’importe quoi, cela n’a absolument aucune importance, seulement il ne faut pas que vous sentiez que c’est vous, c’est tout; il faut que ce soit quelque chose que la Nature fait (mais je n’approuve pas beaucoup ce système). La chose importante, c’est ça, cette flamme. (silence) Il y a justement, dans ces scènes du subconscient qui se sont présentées la nuit, des choses que j’avais crues néfastes dans ma vie – tout d’un coup j’ai vu, oh! avec quelle puissance et quelle intensité la vibration de cette aspiration montait LÀ, même là. Oh! j’ai dit: comme on se trompe! Et cette aspiration ne dépend ni de l’état de santé ni de... C’est absolument indépendant de toutes les circonstances – j’ai senti, dans les cellules de mon corps, cette aspiration au moment où les choses étaient le plus désorganisées, où, au point de vue médical ordinaire, la maladie était sérieuse. Et ce sont les cellules ELLES-MÊMES qui aspirent. Il faut que ce soit partout, n’est-ce pas. Quand on est dans cet état-là, alors on n’a pas besoin de se tracasser: tout le reste n’a pas d’importance.
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