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25.05.2023, 17:07 | |
1966.08.03 (1)
1966.08.03 (2)
Il y a du nouveau? Il y avait quelque chose qui pouvait t'intéresser (Mère cherche un papier). C'est ce que tu jais qui m'intéresse. Ce que...? Tu fais. Mon petit, je fais des découvertes. Quand le mental est actif, ou plutôt tant que le mental est actif, quand on a consacré sa vie et que l’on est pleinement convaincu que c'est la seule raison d'être, on s'imagine plus ou moins que si l’on travaille pour le Divin, tout l’être participe, et si l’on aspire à progresser, tout l’être participe. On est satisfait une fois qu'il n'y a plus aucune contradiction, ni dans le vital ni dans le mental et que tout est d'accord, harmonieux. On croit avoir remporté une victoire. Et alors, maintenant... maintenant que ce sont les cellules du corps qui veulent et qui aspirent, elles ont été obligées de constater que les souffrances, les difficultés, les oppositions, les complications, tout cela, c'est uniquement pour qu'elles soient entièrement, complètement, totalement ET CONSTAMMENT dans leur aspiration. C'est extrêmement intéressant, extrêmement. Je t'ai dit l’autre fois ces moments que j'ai eus, qui étaient vraiment des moments de réalisation (l’Amour divin)) et puis, j'ai bien vu que cela partait parce que «ça» ne pouvait pas rester, et j'ai voulu tout de suite savoir pourquoi ça ne pouvait pas rester. Dire comme cela: «Ce n'est pas prêt... ce n'est pas prêt», cela ne signifie rien du tout. Alors ce sont les cellules elles-mêmes qui ont constaté une espèce de... c'est quelque chose entre la torpeur, la somnolence, l’engourdissement et l’indifférence; et on confond cet état-là avec la paix, la tranquillité et l’acceptation, mais c'est vraiment... c'est vraiment une forme de tamas. Et c'est ce qui fait que cela pourrait durer ce qui, pour notre conscience, est presque une éternité. Et il y a eu, je t'ai dit, une expérience (crise douloureuse); elle s'est répétée sous une autre forme (ce n'est jamais la même forme qui se répète), sous une autre forme, et là, elles se sont aperçues que cette espèce d'intensité, d'ardeur de volonté qui s'empare d'elles, ce quelque chose de concret dans le don de soi, dans le surrender, n'existe pas quand tout va bien (ce que l’on a l’habitude d'appeler «tout va bien», c'est-à-dire que l’on ne sent pas son corps, qu'il n'y a aucune difficulté et que ça va comme ça). C'était presque une déconvenue pour ces cellules qui se croyaient très ardentes (!) et qui ont dû se rendre compte que cette semi-somnolence était entièrement responsable de tout ce que l’on a l’habitude d'appeler des maladies – mais des maladies, moi, je n'y crois plus. J'y crois de moins en moins. Tout ce qui vient est une forme de désordre, de résistance, d'incompréhension ou d'incapacité – tout est du domaine de la résistance. Et il n'y a pas vraiment de résistance volontaire (dans les cellules de Mère), c'est-à-dire ce qu'il est convenu d'appeler de la mauvaise volonté (j'espère que c'est vrai! elles ne s'en sont pas encore aperçu, s'il y en a), mais ce sont des choses qui viennent comme des indications aiguës des différents points (de travail ou de résistance dans le corps de Mère), alors cela se traduit par ce que l’on appelle des douleurs ou une sensation de désordre, ou un malaise (le malaise, c'est-à-dire la sensation de désordre ou de désharmonie, est beaucoup plus pénible qu'une douleur aiguë, beaucoup plus; c'est beaucoup plus difficile à supporter; c'est comme quelque chose qui se met à grincer et qui se coince et qui n'arrive pas à se remettre en place). Tout cela, dans la conscience ordinaire ou dans la vision humaine ordinaire, c'est ce que l’on appelle des «maladies». Il ne reste que le phénomène de contagion (contagion de virus ou microbienne), mais là, l’expérience montre que les phénomènes de désordre psychologique – tous les désordres psychologiques – semblent, selon l’expérience, de même nature que la contagion d'une maladie contagieuse et de tous les virus, tous les microbes (comme la peste, le choléra, etc.). Il y a des contagions psychologiques, d'états psychologiques: les états de révolte ou de violence, de colère ET DE DÉPRESSION sont contagieux de la même façon; c'est un phénomène analogue. Par conséquent, puisque c'est un phénomène analogue, on peut le maîtriser. C'est simplement une question de mots; on appelle cela des maladies (mais cela aussi peut s'appeler des maladies) ou l’on peut appeler cela tout ce que l’on veut; c'est une question de mots, c'est tout; mais c'est analogue, c'est la même chose: c'est une ouverture au désordre ou une ouverture à la révolte. On appelle cela comme l’on veut; seulement c'est dans un autre domaine de vibration. Mais le caractère est identique. Et alors, on fait des découvertes! On fait des découvertes extraordinaires: comme il y a toujours un envers et un endroit à toute expérience. Par exemple, le calme d'une vision assez vaste pour ne pas être dérangée par des petits points infinitésimaux et qui est (j'allais dire «qui paraît», mais cela ne paraît pas: c'est) le résultat d'une croissance de la conscience et d'une identification avec les régions supérieures, et en même temps cette apparente insensibilité qui semble être la négation de la compassion divine; il y a un moment où l’on voit les deux choses devenues vraies et pouvant exister, non pas simultanément mais en UNE chose. J'ai eu l’expérience tout à fait concrète pas plus tard qu'avant-hier, d'une vague extrêmement intense de Compassion divine (devant l’une de ces «contagions psychologiques»), et j'ai eu la possibilité d'observer comment, si on laisse cette Compassion se manifester sur un certain plan, cela devient une émotion qui peut déranger, troubler le calme imperturbable; mais si ça se manifeste (ce ne sont même pas des «plans»: ce sont des nuances imperceptibles), si ça se manifeste dans sa vérité essentielle, cela garde tout son pouvoir d'action, d'aide efficace, et cela ne change rien au calme imperturbable de la vision éternelle. Tout cela, ce sont des expériences de nuances (ou des nuances d'expérience, je ne sais pas comment dire) qui ne deviennent nécessaires et concrètes que dans la conscience physique. Et alors, cela fait une perfection de réalisation – une perfection dans le détail le plus infime – qu'aucune de ces réalisations n'a dans les domaines supérieurs. Je suis en train d'apprendre ce que la réalisation physique apporte de concret, d'exact, de parfait dans la Réalisation; et comment tout cela s'interpénétre, se combine, se complète – c'est merveilleux. Et en même temps, petit à petit, j'apprends par démonstration le vrai usage que l’on doit faire de l’activité mentale. Sa raison d'être, on la comprend: il a servi à éduquer, éveiller, etc.; mais ce n'est pas quelque chose qui, après avoir fait son devoir, rempli son office, disparaîtra. Ce sera utilisé de sa propre manière, mais de sa vraie manière et à sa vraie place. Et ça devient merveilleusement intéressant... Par exemple, cette idée que l’on est ce que l’on pense, que l’on peut ce que l’on sait, eh bien, cela paraît être une nécessité de transition, de passage d'un état de conscience à un autre, mais ce n'est pas, comme je l’ai dit, une chose qui disparaîtra quand l’autre sera atteinte: ce sera utilisé, mais à sa place. Parce que, quand on a l’expérience de l’union, le mental paraît inutile: le rapport direct, l’action directe se passent de cela. Mais à sa vraie place, agissant de la vraie manière, gardant juste sa place – une place non de nécessité ni même d'utilité, mais de raffinement de l’action –, c'est tout à fait intéressant. Quand on voit le Tout comme une prise de conscience de soi-même, le mental enrichit – ça enrichit le Tout. Et quand chaque chose est à sa place, ça devient si harmonieux et si simple, mais d'une simplicité si pleine, si complète, si parfaite que tout est utilisé. Et avec tout cela, il y a (il semble que ce soit presque la clef du problème, de la compréhension), il y a une concentration spéciale sur le pourquoi, le comment de la mort... Il y a des années et des années, quand Sri Aurobindo était encore là, un jour était venu comme un éblouissement, une révélation impérieuse: «On ne meurt que quand on choisit de mourir.» J'avais dit à Sri Aurobindo: «Voilà ce que j'ai vu; j'ai SU cela.» Il m'a dit: «C'est vrai.» Puis je lui ai demandé: «Toujours, dans tous les cas?» Il a dit: «Toujours.» Seulement, on n'est pas conscient, les êtres humains ne sont pas conscients, mais c'est comme cela. Mais maintenant, je commence à comprendre! Il y a des expériences, des exemples donnés dans le détail des vibrations intérieures du corps, et je vois: c'est un choix, un choix qui, d'une façon presque générale, est inconscient, mais qui, dans certains individus, peut être conscient. Je ne parle pas des cas sentimentaux: je parle du corps, des cellules qui acceptent la désintégration. Il y a une volonté comme ceci (Mère lève un doigt vers le haut) ou une volonté comme cela (Mère abaisse son doigt). Cette volonté, son origine est dans la vérité de l’être, mais il semble (et c'est une chose merveilleuse), il semble que la décision finale soit laissée au choix des cellules elles-mêmes. Je ne parle pas du tout des consciences physique, vitale, psychique, rien de tout cela: je parle de la conscience des cellules. Le moment est comme cela: ça peut être comme ça (Mère lève un doigt en haut), ça peut être comme ça (doigt en bas). Là, ça veut dire dissolution; là, ça veut dire continuation et progrès – continuation avec nécessité de progrès. Il y a quelque chose qui est la conscience des cellules (une conscience qui observe et qui, lorsqu'elle est éveillée, est un témoin merveilleux), et c'est cette conscience-là qui fait comme ça (même geste) ou comme ça. Ça se traduit par une volonté d'endurance ou de durer, ou par un besoin de l’annihilation du repos. Et alors, quand ces cellules sont pleines de cette lumière – cette lumière dorée, cette splendeur de l’Amour divin –, il y a comme une soif, un besoin de participer à Cela, qui enlève tout ce qui est, ou peut être, pénible dans l’endurance: ça disparaît, ça devient une gloire. Alors... C'est cela que l’on est en train d'apprendre. (silence) Mais pour pouvoir observer (mais c'est quelque chose qui s'élabore d'une façon parallèle), observer exactement ce qui se passe dans ce domaine cellulaire, il faut être tout à fait libre et indépendant de l’influence des autres êtres humains. Et cela, c'est extrêmement difficile à cause de cette habitude de mélange... C'est la sensibilité des cellules qui a de la difficulté. Alors il faut prendre soin tout le temps de brancher toute cette sensibilité seulement sur l’aspiration vers le Suprême; c'est cela, l’unique moyen, la solution. Il faut constamment faire cela, chaque fois que l’on sent l’influence du contact des autres. N'est-ce pas, dans la vie ordinaire, pour se débarrasser des influences, on coupe le contact; eh bien, ce mouvement de repli, de recul, d'isolation, tous ces mouvements psychologiques (dans le physique, par isolement matériel; dans le vital, dans le psychique, dans le mental, partout, cela consiste toujours à couper, séparer), mais ça, c'est faux; c'est contraire à la vérité; la vérité c'est... (geste étendu) de sentir l’union. Et pourtant, pour le travail cellulaire, de transformation cellulaire, il faut arriver à un isolement qui ne soit pas une contradiction de l’unité essentielle. Et cela, c'est un peu difficile; ça fait un travail très délicat, très minutieux, très microscopique et qui complique un peu. Mais par exemple, on peut arriver à toucher quelqu'un, prendre la main de quelqu'un, et que l’union ne se fasse que dans la vérité profonde, et qu'extérieurement, il n'y ait qu'une juxtaposition de cellules. Le travail est très intensif, très intensif.
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