эволюционная трансформация человека

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Том 3. 10 ноября 1962
30.12.2018, 11:14
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1962.11.10

 

(Le disciple lit à Mère un chapitre de son manuscrit intitulé «Sous le signe des dieux», où il dit l’insuffisance du surmental à la plénitude de l’évolution. Après la lecture, Mère raconte ce qu'Elle a vu pendant que le disciple lisait:)

Il y a une sorte de cadence...

(Mère reste longtemps à «écouter»)

Il y a des gens qui ont été intéressés, mon petit! D'abord Sri Aurobindo était là – c'était comme une grande chambre: la salle était très grande et il y avait à peine de murs, juste un petit peu pour donner l’impression que ce n'était pas ouvert à tout. Et puis il y avait une sorte d'instrument de musique qui ressemblait à un piano à queue, mais beaucoup plus grand et beaucoup plus haut, qui faisait sa propre musique: personne ne jouait dessus. Et cette «propre musique», c'était la musique de ce que tu avais écrit. Et ça se traduisait par des... il y avait comme des feuilles lumineuses, colorées, légèrement dorées, légèrement roses, et elles s'éparpillaient comme ça, et puis elles tombaient, très lentement, sur un sol qui était à peine un sol, presque avec un mouvement d'oiseau. Ça tombait. C'étaient des feuilles à peu près carrées et qui tombaient comme ça, qui tombaient l’une sur l’autre, avec un mouvement de plume d'oiseau – pas des mouvements de chose lourde. Et alors un être qui était comme un dieu, du surmental, mais qui tenait à la fois du dieu hindou avec la tiare et d'une sorte d'ange avec une longue robe (c'était un mélange des deux) est entré de ce côté-ci [à gauche], dans la chambre, avec un mouvement si léger – il ne touchait pas par terre, il était comme ça, léger –, et d'un mouvement si joli, un mouvement si harmonieux (tout était si harmonieux!) il ramassait toutes les feuilles: il les prenait dans ses bras, et elles tenaient – elles n'avaient pas de poids, n'est-ce pas. Et il ramassait tout ça en souriant, avec un visage très jeune, mais très-très lumineux, très heureux, quelque chose de très joli. Il ramassait les feuilles, puis il s'est tourné vers moi (moi, j'étais ici; toi, tu étais là; la musique était là; Sri Aurobindo était là), il ramassait tout ça et quand il a eu tout pris, il est parti en me disant: «Ah! je leur emporte tout ça pour leur donner», comme s'il allait retourner au monde surmental et que ça les intéressait! (Mère rit)

Mais si-si joli! tout était si joli! C'était un rythme; ça s'en allait par rythmes, un rythme des feuilles; et un rythme qui avançait très lentement, pas direct, avec des ondulations.

C'était très joli. Une atmosphère très plaisante.

C'est très bien.

C'était ça que je commençais à regarder à la fin. Ça s'est formé peu à peu, peu à peu, comme ça, et tout était là quand tu as fini ta lecture; parce que au début mon attention était moitié pour ce que tu lisais, moitié pour ce qui se passait; et après» alors, toute l’attention sur ce qui se passait: tes feuilles qui tombaient comme des oiseaux se posent, sans poids, et elles se répandaient sur un sol qui n'était pas solide (un sol juste pour donner l’impression qu'on était dans une chambre, mais on pouvait voir au travers). Et comme tu lisais, il ramassait tout. Et avec une longue robe qui traînait derrière. C'était un être qui était presque de la même substance que les feuilles qui sortaient du piano – c'était une sorte de piano, c'était de la musique, mais c'était le principe de ce que tu avais écrit. Et alors il ramassait tout ça, et quand il a eu un gros paquet comme ça, il a dit: «Je m'en vais leur porter, je vais leur montrer.»

C'était très joli.

Ça ne leur fera peut-être pas plaisir aux dieux, parce que, tout de même, je disais que le surmental n'est pas suffisant!

Si-si!

Oh! ils ne sont pas bêtes! (Mère rit)

Ils aiment certainement mieux ça que cette adoration aveugle et stupéfiée que la plupart des hommes leur offrent

 

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Категория: Том 3 аудио | Добавил: Irik
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